Sharon malade, c'est Sarko qui le remplace !
Vous n’avez pas rêvé à la lecture de notre titre. Nicolas Sarkozy est bel et bien annoncé dans Haaretz, le quotidien israélien comme remplaçant de Sharon, en Israël.
La société d’investissement israélienne Cukierman & Co (nous n’avons pas tenté de savoir si cette dernière avait des relations avec son homonyme Roger Cukierman, président du lobby français CRIF, car cela n’a pas d’importance) a annoncé en effet le 16 janvier passé, par voie publicitaire sur le site électronique de haaretz (haaretzdaily.com) la tenue d’une conférence destinée à booster les investissements israéliens en Europe, et vice-versa.
La conférence, programmée pour le 6 février prochain à Tel-Aviv, devait primitivement être placée sous le patronage effectif d’Ariel Sharon soi-même.
Mais, constatent les organisateurs, l’homme est bien malade, et sa présence a par conséquent dû être "annulée".
Qu’à cela ne tienne, il sera avantageusement remplacé par Nicolas Sarkozy, "ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur de la France", qui fera une conférence sur le thème : "France-Israël, un partenariat renforcé". Les organisateurs ne communiquent pas sur le montant des honoraires et défraiements divers et variés payés au conférencier, pas plus que celui-ci n’explique en quoi et pour quoi un ministre chargé de la sécurité des citoyens en France se retrouve ainsi à la tête d’une conference sur "Business and financial activity in Europe".
Peut-être Sarkozy espère-t-il vendre quelques unes des nouvelles armes, flash balls et autres pistolets électriques dont il équipe nos pandores nationaux ?
Douteux, car en matière de "maintien de l’ordre", le ministre a récemment jugé bon de prendre des leçons des responsables israéliens (les chefs de la police Gideon Ezra et Moshe Karadi), qu’il a invités à Paris, pour lui enseigner comment mater les Français.
Alors ? Alors, il se confirme que Sarkozy ne peut tout simplement rien refuser à des officiels, ou officieux, israéliens.