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Lundi, 2 Octobre 2006
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Un joli coup de la classe médiatique
Pierre Le Vigan
Politique
Un joli coup de la classe médiatique
L’affaire de la montée de Ségolène Royal n’est pas un complot mais c’est assurément un très joli coup de la classe politico-médiatique. Sa montée arrange aussi fort bien le patronat qui s’économisera quelques concessions (j’entends par là des concessions au monde du travail). qu’il eut du faire à un président plus à gauche tel Laurent Fabius ou même Lionel Jospin – qui ne sont pourtant ni l’un ni l’autre de terribles révolutionnaires. Mme Royal n’a pas inventé la démocratie d’opinion mais elle a compris (ou on a su le comprendre pour elle) comment la surmultiplier et comment l’utiliser. Cette femme que l’on dit sympathique de même que l’on prétend Patrick Bruel talentueux – c’est-à-dire sans réserve d’inventaire – ne manque ni d’ambition ni d’un formidable culot, ce qui, il faut bien le dire, permettrait d’assurer l’après-Chirac sans que les français ne se sentent dépaysés. Goûtant de l’avis de toute la presse peu les débats, susceptible de « diviser » (sic) son parti, point de vue franchement napoléonien sur le danger des discussions d’intellectuels, caractérisant de « polémique » – à laquelle elle ne « répondra pas » (re-sic) toute critique, Mme Royal veut faire de la France « le pays de l’excellence », ce qui ne mange pas de pain, et fait penser au pittoresque de Villepin qui dans un langage gaulliste (volontairement) suranné veut des « champions » partout, des champions du gaz, des champions de tel ou tel secteur, ce qui assure le recyclage mental du patriotisme économique naturel de notre peuple tout en continuant de brader notre indépendance économique aux multinationales et à la ploutocratie mondialisée.

La liquidation de toute dangerosité d’une alternance de gauche a été opérée par ce petit bijou de la démocratie d’opinion qu’est l’adhésion rapide aux partis politiques. A ce sujet et dans le cas du parti socialiste, Jeanne Bourdillon écrit justement sur le site web du collectif Bellaciao le 29 septembre 2006 « Mais avec l’adhésion à 20 euros, on est dans le prêt-à-voter de la politique. Génération zapping, consommation immédiate, je paie le droit de voter, je vote, avec des droits, et sans devoir, cela c’est moderne, coco !. ». Comme le dit de son coté en substance Jean-Luc Mélenchon, l’adhérent sur le net depuis quelques semaines, sans expérience, et sans devoir, a « autant de poids que le vieux syndicaliste qui milite depuis 30 ans ». (L’arène de France, France 2, 27 septembre 2006). Au delà, de cela, la gauche a compris le risque de ne proposer que « la dictature des marchés plus le mariage homosexuel » – le second aspect risquant de ne pas suffire à faire oublier le premier. Fort habilement elle propose la tolérance zero et la poursuite du libéralisme. Et le premier peut faire oublier le second.
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