Dans un entretien publié sur le site Subversiv.com, Guillaume Faye, l’idéologue en chef de Terre et peuple et de la mouvance mongolo-identitaire, dévoile quelles sont les raisons de son combat. A lire !
Extraits :
« Dans les milieux que je fréquente, je n’ai jamais entendu ni lu d’invectives antijuives. On rencontre même de nouveau des gens (comme c’était le cas dans les années soixante) qui approuvent et soutiennent la « droite israélienne ». J’essaie de faire comprendre (et mon message finit, peu à peu, par passer) que l’antijudaisme est une position politiquement obsolète, inutile, dépassée, même camouflée sous l’antisionisme.
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Comment pourrais-je être « anti-sioniste » puisqu’à aucun moment, l’idéologie sioniste (à l’inverse de l’islamisme, du communisme, du gauchisme, du droit-de-l’hommisme et du christianisme post-conciliaire masochiste) ne combat ou n’entrave de près ou de loin les idéaux que je défends, c’est-à-dire le maintien de l’identité européenne ? (…) Penser l’État hébreu comme ennemi est une idiotie géopolitique pour tout identitaire européen.
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Israël est aujourd’hui aux premières loges dans le combat contre l’ennemi commun. (…) A mon sens, le maintien et le renforcement de l’État d’Israel est un impératif vital pour tous les Européens. (…) Bref, je soutiens totalement l’État d’Israël tout en déplorant les maladresses et la mollesse de certains de ses actuels dirigeants ( pollués par l’humanitarisme de Buber). Si j’étais à leur place, je t’attendrais pas les autorisations américaines pour aller frapper les sites nucléaires iraniens.
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Je considère les juifs comme des alliés, comme partie prenante de la civilisation européenne. (…) Mon but est de provoquer des séismes, de faire réfléchir, de bousculer les préjugés, de faire évoluer les mentalités. Débarrasser mon milieu de l’antijudaisme et de l’antisionisme contre-productifs — dont il est encore empreint – me semble être une nécessité stratégique.”