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Mercredi, 20 Septembre 2006 |
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Il était venu, il est revenu
Il était déjà venu. A l’assemblée. Nationale. Sans nationalistes. Merci aux représentants du parti communiste d’avoir réagi comme ils l’ont fait. Puissent t-ils au moins rester représentés ces internationalistes qui sont les seuls, suite à une loi électoralement inique, à pouvoir paradoxalement défendre des particularismes nationaux.
Et il est revenu. Comme invité d’honneur. A l’université du Medef. ‘F’ comme finance. Lui le non national, le non international, l’amoral, le grand prêtre initié de la tutelle apatride qu’en un autre temps on souhaitait ‘débarrasser la France’. Et Mitterand dans une émission de télévision (1987 ?? J’étais ému) de citer Léon Bloy en restant dans les pas d’un de ses prédécesseurs: le sang du pauvre. Et les abrutis donneurs de leçons de ne pas comprendre, inconscients de la tragédie en marche, qu’une tombe d’un ancien, il ait si longtemps voulu fleurir.
L’histoire est mémoire. L’oubli ne profite qu’aux coupables. N’oubliez jamais !
Ce métèque grand pourfendeur de toutes les nations, régions et autres communautés naturelles s’en est venu donner des leçons de conduite et s’immiscer dans le pseudo débat d’idées de la future élection française. Et il est encore des attardés du dix neuvième siècle pour considérer que la France est encore française et donc appartenant aux seuls français. Ridicule. Parce qu’il est propre sur lui ? Et dedans ? ‘Race de l’esprit’ comme aurait fait remarquer un baron. Il pèse lourd le bougre européen, qui ne l’est pas d’ailleurs. Très lourd. Et bien évidemment, il le sait. Au point que les présidentiables viennent chercher l’adoubement. Autres temps, autres mœurs. Qui dirige désormais ? Qui peut encore croire qu’une élection politique qui n’est pas placée dans le cadre d’une lutte essentiellement économique et par conséquent culturelle puisse encore avoir un sens ?
En effet, et l’animal de nous préciser que le futur président pourra être de gauche ou de droite et que peu lui importait. Comment après cet aveu ne pas comprendre que cette classification désuète n’a plus aucune raison d’être ? Que la gauche n’est pas plus sociale que la droite et que celle ci n’est pas plus nationale que celle là ? Que si les socialistes (sic) souhaitaient nationaliser il s’opposerait tout comme il ferait de même si la droite pratiquait une politique hexagonale ? S’il renvoie dos à dos, c’est que pour lui, la différence ne se situe pas à ce niveau.
Ce monsieur s’oppose au populisme : on lira avec profit le numéro de la revue ‘Elements’* consacrée au sujet.
Je ne suis pas populiste suite à une volonté d’afficher l’aristocratisme : rien de plus impopulaire.
Pour Maastricht, qui a scindé l’électorat en deux catégories ? A savoir les ‘intelligents’ qui étaient pour et la ‘populace’ qui était contre ?
Lors du dernier référendum qui a fait savoir qu’une catastrophe s’abattrait sur la France si elle votait ‘non’ ?
Où en est t-on après Maastricht qui allait nous apporter tant ?
Où est la catastrophe ?
Qui est populiste ?
Lequel de l’aristocrate qui donne des coups de pieds aux fesses du peuple pour le pousser vers le haut ou du calculateur endimanché qui flatte le peuple pour satisfaire des intérêts de caste est le populiste ?
Et le Monsieur d’évoquer la Turquie. Bien sur qu’elle doit intégrer la communauté économique européenne (il n’y a pas d’union européenne). Mais pourquoi donc ? Mystère. A l’évidence, il n’a pas peur de l’Islam. Moi non plus. Il n’est pas un cheval de Troie islamiste. Moi non plus. Je pensais que pour l’adhésion de ce pays, les négociations allaient durer très longtemps. Menteur. Menteurs. Pourquoi pas la Turquie ? Oui, mais pourquoi oui ? Et pourquoi elle ?
Dans quel intérêt ? Pour quels intérêts ? Au profit (sic) de qui ?
Et le Liban. Qui bien évidemment, on peut l’imaginer, n’a rien à voir avec le sujet précédent. Il faut y aller. Ah bon ? Vraiment ? Pour qui ? Pour quoi ? Dans l’intérêt de qui ? Au profit de qui ? Et on nous dit que l’Europe actuelle n’a pas de politique. Il semblerait qu’elle en a une au vue de ces deux dernières prises de position. Que les européens n’ont pas donné leur aval, on ne peut en douter. Mais l’Europe est t-elle aux européens et conçue dans l’intérêt des européens ? Qui à intérêt à une présence au Liban ainsi qu’à une adhésion de la Turquie ? Les français ?
Les français mauvais élèves de la classe européenne qui comme la poupée fait toujours non. Alors qu’ils bénéficient des aides de la cee.
Les ingrats. L’argent donné aux agriculteurs ? C’est vrai, on en donne. Mais qui est responsable de la disparition du secteur primaire en France si ce n’est le modèle économique prôné par la cee ? Ce n’est donc pas une aide mais un dédommagement. Et des plus minimes. L’étude de l’utilisation des contributions financières venant de la cee montre qu’elles ont simplement pour objet de calmer les troubles intérieurs consécutifs à l’adoption du modèle européen.
Enfin de nous expliquer enfin que cette Europe est l’intérêt de la France dans le cadre de la mondialisation.
La quatrième république très européenne fût une catastrophe pour la France. La cinquième depuis pas mal d’années l’est aussi parce que devenue pro européenne. Votre Europe Monsieur Barroso.
Question subsidiaire à des fins de confirmation : vous êtes bien favorable à l’immigration choisie n’est ce pas ?
Logique.
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