Ça ne chauffe pas QUE au Moyen-Orient avec les hécatombes militaro-politico-religieuses du kriegspiel des fous d’Allah et des harkis de l’Oncle Sam. La vie continue dans le reste du monde. En France, notamment. Sur les quais de Seine en particulier où l’on vient d’interdire sous peine d’amende le string et les poitrines dénudées. Cachez ce sein que Bertrand Delanoë ne saurait de toute façon apprécier…

Les ennemis du Maire de Paris doivent être bien embêtés pour le critiquer. En général, ils n’ont pas de mots assez durs pour vilipender sa politique laxiste et contraire aux bonnes mœurs.

Si les Pasdarans de l’Ordre moral sont bien forcés de se taire, les alliés écolos du Maire ruent, eux, dans les brancards : « Nous avions ri et trouvé ringard l'arrêté du maire UMP Éric Raoult pour interdire le string à l'école » (qui dépassait régulièrement du pantalon de ces demoiselles), là c'est complètement décalé », fulmine l'adjoint Vert chargé des transports et de la circulation à Paris. « Je pense qu'il faudrait la corriger parce que ça donne une image un peu bizarre pour une opération sur une plage », rajoute-t-il sur France Info.

Un peu bizarre, oui… Moi, c’est qu’on s’en prenne à ses dames-là qui me semble anormal… Généralement, celles qui dénudent seins et fesses bénéficient de rondeurs naturelles plutôt agréables. J’ai rarement vu sur les plages – je ne suis jamais allé sur celle de Paris, mais il n’y a pas de raison que cela y soit différent – des demoiselles nues ou à moitié nues par trop vilaines.

En revanche, chaque été, j’y vois de plus en plus de « Bibendums Micheline », de tous âges et de toutes conditions. De la gamine grassouillette comme un petit pâté à la ménagère de quarante ans aux cent mille formes en passant par l’adolescente bouffie car macdonalisée depuis trop d’années, toutes dégoulinent, visiblement sans complexe, de mauvaises graisses dans des maillots qui, eux, hélas, n’en cachent jamais assez…

Ce sont elles qui devraient être verbalisées pour leur faire passer l’envi de transformer un lieu public en musée des horreurs.