Un exemple de néo-colonialisme : quand la gauche française censure la gauche africaine
En octobre 2005, Jean-Pierre Tuquoi s’enthousiasmait dans Le Monde pour un bimensuel satyrique africain Le Gri-gri international. Peu avare de louanges, il n’hésitait pas à écrire : « L’Afrique francophone tient peut-être son Canard enchaîné, un journal satyrique impertinent sans être malhonnête, irrespectueux sans verser dans les coups bas ».
Six mois plus tard, ce journal n’existe plus. Il a été volontairement sabordé par les journalistes – tous « français de souche » et militants de gauche – de sa rédaction parisienne !
Pour qu’elle raison ? Parce que son fondateur et propriétaire, le gabonais Michel Ongoundou-Loundah, avait l’intention de publier dans ses colonnes un entretien avec Jean-Marie Le Pen…
Il reçut d’abord des « conseils » de ses « amis » tous « de gauche » (parmi lesquels Florence Aubenas, Daniel Mermet - le « rebelle » de France Inter – ou William Bourdon – ancien secrétaire général de la Fédération internationale des ligues des droits de l’homme). Comme il ne voulait pas comprendre, comme il s’obstinait à dire que « beaucoup d’Africains aiment bien Le Pen. Ils le trouvent sincère, pas hypocrite au contraire d’une grande partie de la classe politique française qui dit aimer les Africains à la télévision mais les méprise une fois les caméras et les lumières éteintes. », on passa des « conseils » aux actes : les journalistes français démissionnèrent (ce que ne firent aucun journalistes africains), la société éditrice du titre fut mise en liquidation et le site du journal qui permettait d’accéder à ses archives sabordé.
Comme avec Dieudonné, on s’aperçoit ici, une fois de plus, que la gauche aime bien les blacks et les immigrés, mais uniquement quand ils savent rester à leur place : celle de faire-valoirs !