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Lundi, 20 Mars 2006
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Echec pour le lobby homo : le gay business s’effondre
Lionel Placet
Politique
Echec pour le lobby homo : le gay business s’effondre
Organisatrice à Paris d’un salon gay, Rainbow Attitude avait défrayé la chronique en octobre 2005 par sa campagne d’affichage provocatrice dans le métro. Un « cambriolage » avait ensuite privé la société d’une partie de sa recette… comme cela s’était déjà produit en 2004 après la deuxième édition du salon ! Mais cette fois, on parle, sur le site internet du magazine Têtu, d’un siège social « entièrement vidé durant la nuit » et d’une bonne partie de ses dirigeants évaporés dans la nature.

Une grosse arnaque

« Quinze entreprises ou travailleurs indépendants n’ont jamais été rémunérés pour leurs services », précise ce site, « auxquels il faut ajouter le bailleur du siège social, l’imprimeur, les compagnies de téléphone et d’électricité ». Le mensuel gay a fait son enquête : si la recette a bien disparue, le cambriolage a permis de dissimuler une « grosse arnaque » car des camions de transport de fonds avaient apporté aux banques la recette quotidienne du salon qui ne se trouvait donc pas dans les bureaux la nuit du vol.

Comme nous l’évoquons dans le chapeau de cet article, on se souvient de la polémique provoquée par le refus de la société Métrobus d'afficher dans le métro parisien les placards publicitaires du « salon homo ». La régie publicitaire de la RATP, avec l’appui du Bureau de vérification de la publicité (BVP), estimait en effet que ce visuel montrant deux hommes s'embrassant dans une piscine risquait de « choquer l'ensemble des voyageurs ». Relayés par les militants gays et leurs réseaux politico-médiatiques, les organisateurs de Rainbow Attitude avaient profité de la décision de Métrobus pour crier à la censure et se pose en victimes de « l'homophobie ».

Le retentissement de cette polémique avait été tel que la toute nouvelle Haute autorité contre les discriminations et pour l'égalité (HALDE), saisie par les organisateurs du salon, était intervenue auprès de la RATP pour faire revenir Métrobus sur sa décision.

Après la révélation par le site communautaire gay Têtu du dépôt de bilan de la société d'organisation de Rainbow Attitude, le magazine Valeurs Actuelles ajoute une information qui ne manque pas de piquant. Selon l'hebdomadaire, qui a interrogé Métrobus, les fameuses affiches devenues pour certains des symboles de la liberté d'expression et du respect de la différence n'ont même pas été payées par Rainbow Attitude ! Ayant compris qu'il pouvait s'asseoir sur leur règlement, le président de Métrobus, Gérard Unger, a confirmé à Valeurs Actuelles que cette facture avait été transférée au contentieux...

Le bide de l’économie gay

Déléguée générale de Rainbow Attitude, Régine Corti revendiquait pourtant, en d’autre temps, le caractère « pédagogique » de sa campagne qui imposait aux usagers du métro parisien des photographies de deux femmes ou de deux hommes s’embrassant lascivement sur la bouche. Une option offensive qui aurait du séduire le lobby homosexuel. On sait désormais que la polémique n’a pas suffi au « salon homo » pour trouver ses visiteurs. L’exhibitionnisme de sa campagne aurait-il été jusqu’à rebuter certains ? Des voix homosexuelles se sont plutôt élevées contre son côté commercial, parlant de Rainbow Attitude plutôt comme d’une « foire aux cochons» que comme d’une « fête de famille ». Mais c’est justement sur son versant économique que le salon s’est effondré. Dès sa clôture, plusieurs observateurs évoquaient une baisse de fréquentation, voire « un bide ».

Comme pour la chaîne de télévision Pink-TV, qui a dû revoir ses objectifs de rentabilité à la baisse, la dictature du gay friendly ne peut masquer la réalité économique. Le deuxième événement homosexuel de l’hexagone, après la Gay pride, ne devrait donc pas revenir en 2006. Douloureux retour de bâton pour ceux qui avaient fondé sur lui le rêve de donner une forte visibilité à « l’économie gay ». Et le magazine Illico de se rendre à l’évidence : « Rainbow Attitude n’aurait-il pas surestimé les retombées du “gay business” ? »

Ce à quoi nous pourrions ajouter : « La faillite de Rainbow Attitude ne serait-elle pas le signe avant coureur de la fin d’un lobby et d’un communautarisme fondé uniquement sur les préférences sexuelles ? »

A défaut d’en être certain, on peut l’espérer.

source

Sources de cet article : Têtu, forum Le Monde catholique, Valeurs actuelles, communautarisme.net :: lien
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