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Dimanche, 8 Avril 2012
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Quelques vérités sur un grand ami de Nicolas
Pierre Lanoë
Politique
Quelques vérités sur un grand ami de Nicolas
Richard Descoings fut un fonctionnaire ... hors norme ! Fils de médecin, il choisit la haute Fonction publique. Avec acharnement. Après avoir fréquenté les meilleurs lycées parisiens, il tenta par trois fois l’École nationale d’administration, réussit brillamment le concours de sortie avant d’intégrer le Conseil d’État. En tant que directeur de Sciences-Po, il osa cumuler comme personne les avantages de la Fonction publique et ceux du privé. Il se fit voter un salaire mensuel de 27000 euros (salaire d’un président d’université : environ 5000 euros). Il put par ailleurs jouir d’un appartement de fonction.

Le 26 décembre 2011, le site Riposte laïque publiait les informations suivantes :

« Richard Descoings s’est entouré, d’un un comité de rémunération restreint, composé de cinq membres, des bons amis. Jusqu’ici, rien d’anormal. Ce qui est moins, c’est que les « copains » votent en catimini (pas de rapport d’activité, pas de comptes rendus) des rémunérations aberrantes pour le brave directeur (presque 150000 € annuel, soit en moyenne le triple de la rémunération d’un président d’université). On apprend que la même somme fut acceptée pour son directrice adjointe, Mme Nadia Marik (qui vient de la pub), ce qui pourrait être un beau signe de partage. Manque de pot, on apprend que l’heureuse bénéficiaire n’est autre que la propre épouse de M. Descoing. Les bonnes affaires (sur le compte de l’argent publique) se font en famille.

La seule information qui nous manque, c’est le montant des jetons de présence perçus par MM. Pébereau, Louis Schweitzer et consorts, membres de ce très discret comité de rémunération.

Pour l’instant, aucune réaction de la part du couple Descoings-Marik qui n’ont pas l’intention de gâcher leurs bonnes vacances au Brésil avec des broutilles du genre.

Un geste appréciable, l’ensemble des membres du bureau du Comité d’Entreprise de l’IEP a donné sa démission en bloc, pour marquer leur désapprobation quant à ce que j’ose nommer détournement de fonds publics. Pour quand la démission de la honteuse bande de prévaricateurs composant le comité de rémunération ? »

Par-delà les réformes et l’innovation, Descoings a donc fait de « Sciences-Po » sa petite entreprise familiale et amicale.

La Cour des comptes a-t-elle jamais dénoncé ces pratiques exorbitantes ?

Aucun haut fonctionnaire français n’a, à ce point, mélangé les genres entre public et privé. Personne autant que lui n’a fait appel aux financements privés (45% du budget de l’établissement), ce qui n’a pas empêché une augmentation considérable des frais de scolarité. Depuis longtemps, certains enseignants ont dénoncé la privatisation de fait de Sciences-Po.

La « gouvernance » de l’établissement repose sur deux pratiques fort simples : d’abord un corps d’enseignants en poste (enseignants-chercheurs) très limité et l’appel à des milliers d’intervenants extérieurs vacataires ; pour les vacataires, pas de congés payés, pas d’arrêt maladie ; 50 euros de l’heure net ; les cours payés tous les six mois, d'où une masse salariale globale ridicule comparée à celle des autres universités ; ensuite, une gestion opaque et autocratique, les enseignants de base n’ayant quasiment aucun rôle dans la définition des programmes. Jamais de vraies réunions pédagogiques. Décision autoritaire de la suppression de l’épreuve de culture général (À mort La Princesse de Clèves !).

Certains enseignants, chouchoutés, n’assuraient que 20 heures de cours par an au lieu des 192 statutaires. D'autres, parfois les mêmes, touchaient des primes (des petites enveloppes allant jusqu'à 3000 euros annuels).
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