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Jeudi, 12 Avril 2012
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Mélenchon, boute-en-train de la politique
Philippe Randa
Politique
Mélenchon, boute-en-train de la politique
Constater que cette campagne présidentielle est la plus ennuyeuse de toutes celles qu’ont eu à subir les Français n’est guère une révélation…

Quel que soit son résultat final, Jean-Luc Mélenchon en aura été le candidat qui a percé et grimpé, grimpé, grimpé inexorablement. Dans les sondages tout au moins. Comme avant lui Jean-Pierre Chevènement (2002) ou François Bayrou (2007)… ou encore Marine Le Pen au début de cette campagne-ci, lorsque certains sondeurs l’avait catapultée – peu de temps, certes – en tête au Premier tour…

Qu’importe si, une fois de plus, le score final n’est pas celui annoncé… Les sondages sont passés maîtres pour faire oublier leurs mauvaises prédictions par de nouvelles, toujours plus surprenantes… Parfois même, réelles.

On peut toutefois s’interroger sur l’empathie dont Jean-Luc Mélenchon bénéficie de la part des medias…

Certains y décèlent une manipulation de la droite parlementaire, favorisant l’émergence d’une force politique dont les surenchères permanentes diviseraient durablement l’électorat de gauche, empêchant ainsi le Parti socialiste de revenir « aux Affaires », dans le même temps qu’elle concurrencerait, par son populisme, celui du Front national. Pourquoi pas !

Une autre explication est peut-être plus bassement mercantile : celui de medias devant susciter coûte que coûte, quotidiennement, un intérêt pour une campagne électorale dont les protagonistes assurent depuis des mois un spectacle affligeant.

De l’effondrement électoral annoncé de la candidate écologiste Eva Joly, à la brusque montée et au recul tout aussi brutal de François Bayrou aux figurants que sont Nathalie Artaud, Philippe Poutou, ou Nicolas Dupont-Aignan en passant par l’OVNI Jacques Cheminade, les journalistes n’ont effectivement rien de palpitant à se mettre sous les touches de leur clavier d’ordinateur…

Et pas davantage avec les deux candidats en tête des sondages, soit Nicolas Sarkozy, Président sortant, et François Hollande, vainqueur de la primaire socialiste qui peinent l’un comme l’autre à se singulariser… Le premier a lâché que son rival était « nul » – redoutable perspicacité ! – et le second rabâche qu’il doit « être président à la place du Président ». Pourquoi ? Parce que !

Cela explique sans doute l’embellie médiatique du candidat du Front de gauche dont les déclarations tonitruantes, ses appels au lynchage des riches, à une quasi-dictature annoncée en cas de victoire ou ses insultes à répétition contre les journalistes, sont chaque fois rapportés avec gourmandise par ceux-là même qu’il fustige.

Mélenchon, boute-en-train de la campagne électorale ? Incontestablement.

Toutefois, rappelons que ce terme de haras signifie, selon la définition qu’en donne le Dictionnaire de français Littré : « Cheval entier placé au voisinage des femelles à l’effet de les mettre en chaleur et de les disposer à l’accouplement. »

Malheureusement, on ne sent pas vraiment que ça vienne tant que ça !
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