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Dimanche, 18 Novembre 2012
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De Robespierre l'incorruptible à Copé l'impuissant
Grégory Gennaro
Politique
De Robespierre l'incorruptible à Copé l'impuissant
Sur le site internet de son association « Génération France », Jean-François Copé déclare fièrement « 0% petites phrases, 100% débat d’idées ». Peut-être s’agit-t-il là d’une volonté de cacher son esprit démagogue et rétrograde en matière d’idées et de débats politiques. Jean-François Copé incarne cette oligarchie politique, cette élite des puissants, qui méprise avec cynisme le peuple de France.

Lors des présidentielles de 2012, il s’était déjà distingué avec sa fourberie lorsqu’il croisait le fer avec Marine Le Pen sur les plateaux de télévision.

Lorsque la présidente du Front National déclarait qu’elle était favorable à la peine de mort pour les gros trafiquants de drogue, le secrétaire général de l’UMP rétorquait dans les réunions et à la télévision que « Marine Le Pen propose la peine de mort pour les trafiquants de drogue, c’est écrit en toutes lettres dans le programme du Front national. Eh bien je voudrais vous dire une chose : il y a peut-être dans cette salle même des gens qui se disent par moment : il y en a marre, je vais leur donner un avertissement, je vais voter pour le Front national. Je veux que chacun sache que personne ne peut dire avec certitude que son enfant, son petit-fils, ou son fils, n’a jamais à un moment ou un autre consommé de la drogue ou dealé deux minutes à la sortie d’un collège. Eh bien, sachez que si Mme Le Pen est présidente de la République, elle préconisera pour cet enfant-là la peine de mort ».

La mauvaise foi de Jean-François Copé décrit parfaitement son état d’esprit et son comportement vis-à-vis du débat politique, de ses adversaires et de la démocratie.

Qu’il s’agisse de l’immigration, de l’euro, des questions sociales et économiques, de l’Europe, etc., celui-ci s’est toujours ridiculisé face au Front National et à Marine Le Pen. Incapable d’argumenter, de riposter et même d’assumer ses positions contradictoires, Jean-François Copé nargue, méprise, invective tous ceux qui ne veulent pas aller dans le sens de sa vision de soumis au mondialisme, à l’OTAN, au libéralisme et à la finance internationale.

Plus récemment, lorsque Gilbert Collard et Marion Maréchal-Le Pen, députés du Rassemblement Bleu Marine à l’Assemblée Nationale, ont déposé un amendement pour s’opposer à l’Aide Médicale d’Etat sous sa forme actuelle, Jean-François Copé qui, dans les médias et dans les meetings, s’oppose lui aussi à l’AME, a voté sans honte avec l’ensemble des parlementaires UMP contre l’amendement proposé par nos deux députés.

Ces quelques exemples sont la démonstration de sa vision du « 100% débat d’idées ».

Celui qui se réclame du « 0% petites phrases » s’est justement distingué par ses petites phrases malsaines et démagogues. C’est par exemple le cas du petit pain au chocolat. Ces sujets visent en réalité à détourner l’opinion publique des vrais sujets d’actualité, à diviser les français et surtout à masquer le communautarisme et la discrimination positive impulsés par Nicolas Sarkozy et l’UMP lorsqu’ils étaient aux responsabilités depuis 2002.

Ce 30 octobre 2012 à Nice, Jean-François Copé a comparé François Hollande à Robespierre. La belle blague ! Il s’agit là d’un contre-sens historique, tant Robespierre était un fervent patriote et François Hollande un mondialiste acharné.

Quoi que l’on puisse reprocher à Robespierre, il appartient à la galerie des hommes qui ont fait la France, de Clovis à Napoléon, de Jeanne d’Arc à De Gaulle, de Louis XIV à Clemenceau. Des hommes d’une toute autre dimension que Jean-François Copé ne pourra jamais en rêver.

Ainsi, lorsque le Secrétaire général de l’UMP déclare que « Le matraquage fiscal que François Hollande impose au forceps se double d'un processus de stigmatisation systématique des catégories de Français les unes après les autres. Vieille technique de gauche qui rappelle le Robespierre d'autrefois : on décapite d'abord, on discute après », il commet un mensonge grossier. Il est vrai que Robespierre, lui, était un incorruptible.

En réalité, Robespierre c’est avant tout l’un des pères fondateurs de la République, une, indivisible et irréprochable. C’était un révolutionnaire affirmé dans son combat pour la justice et la liberté.

Face à la tyrannie et au manquement éthique de la politique, Robespierre exigeait la fin du règne des corrompus, ceux-là même qui nous gouvernent aujourd’hui ! Souhaitant une République forte et irréprochable, Robespierre rédigea, le 25 décembre 1793, un rapport qu’il exprima à la Convention nationale sur les principes du gouvernement révolutionnaire où il déclare que « La fonction du gouvernement est de diriger les forces morales et physiques de la nation vers le but de son institution. Le but du gouvernement constitutionnel est de conserver la République ; celui du gouvernement révolutionnaire est de la fonder. La Révolution est la guerre de la liberté contre ses ennemis ; la Constitution est le régime de la liberté victorieuse et paisible ».

Tout son engagement repose sur des principes politiques vertueux. Combattant le vice et la corruption, Robespierre déclarait le 5 février 1794, dans un discours sur les principes de morale politique qui doivent guider la Convention nationale dans l’administration intérieure de la République, que « Nous voulons substituer, dans notre pays, la morale à l’égoïsme, la probité à l’honneur, les principes aux usages, les devoirs aux bienséances, l’empire de la raison à la tyrannie de la mode, le mépris du vice au mépris du malheur, la fierté à l’insolence, la grandeur d’âme à la vanité, l’amour de la gloire à l’amour de l’argent, les bonnes gens à la bonne compagnie, le mérite à l’intrigue, le génie au bel esprit, la vérité à l’éclat, le charme du bonheur aux ennuis de la volupté, la grandeur de l’homme à la petitesse des grands, un peuple magnanime, puissant, heureux, à un peuple aimable, frivole et misérable, c’est-à-dire, toutes les vertus et tous les miracles de la République, à tous les vices et à tous les ridicules de la monarchie ».

De plus, Robespierre n’a jamais accablé les citoyens français par des taxes, bien au contraire : avec l’arsenal juridique de la loi de Ventôse, ce dispositif prévoyait la mise en liberté des patriotes incarcérés et le séquestre des biens des suspects reconnus ennemis de la République. Les modalités de cette loi étaient les suivantes : recensement national, puis « transfert aux patriotes indigents » des biens des « ennemis de la Révolution ».

En réalité, jusqu’au-boutiste, Robespierre résistera aux corrompus, avant que ceux-ci ne se liguent contre lui à l’Assemblée nationale pour exiger sa mort par décret d’accusation à mains levées.

L’oligarchie UMP-PS qui nous gouverne aujourd’hui ne célèbre pas la mémoire de Robespierre et pour cause… Car s’il y avait un Robespierre aujourd’hui, la France serait libre et indépendante de l’OTAN, de Bruxelles, du FMI, des banques internationales… La France serait souverainement libre de mener sa politique juridique et fiscale ainsi que de battre monnaie. Et le peuple français serait souverain et libre de s’exprimer dans la rue, dans des clubs, dans la presse… La corruption serait dénoncée et combattue. L’intérêt national serait l’ultime raison de la vie politique. Hélas, avec Copé et Hollande, il n’en est rien. C’est la politique de l’intérêt personnel et de l’argent qui prédomine sur les choix et les décisions politiques.

Disons le clairement : non monsieur Copé, le nom de Robespierre ne mérite pas le déshonneur d’être associé à celui de François Hollande, ni encore moins celui d’être prononcé par un fripon de votre sorte !
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