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Mardi, 21 Septembre 2010
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L'âme et le nombre du Front national
Cyrille Rey-Coquais
Politique
L'âme et le nombre du Front national
De quelles illusions aime à se revêtir l’espoir ? Bien sûr, je n’ai pas la prétention d’apporter une once de réponse ontologique à cette question, mais d’en sonder quelques miroitements pour ce qui se rapporte à notre famille nationale, au sens large, et à la succession qui se prépare à la tête du Front National.

S’il est une discipline de la pensée moderne qui, de droit naturel survit à tous les aléas, c’est bien le nationalisme français - quoiqu’il puisse advenir de ses praticiens voués désormais à la disparition en cas d’échec électoral. Même proscrits, même battus, nous sommes plus que jamais du bon côté de l’histoire. Nous en occupons le terrain. Eh ! Oui ! dans tous les cas de figure nous nous survivrons comme déjà nous nous sommes survécus.

Ceci étant posé, il ne faudrait surtout pas évacuer les modalités concrètes d’accession au pouvoir sur lesquelles nous reviendrons tout au long de ce texte.

Nous avons en effet, plus que tout autre mouvement d’idées, vocation à gouverner dans notre pays. Laissons aux idéologues des partis installés en France le soin de diriger les droits de l’homme, l’humanité future et son métissage, le climat idéal et la république ou toute autre abstraction ; qu’ils aillent le faire chez nos amis anglo-saxons qui adorent ça pour couvrir des intérêts bien concrets, eux.

Ce que la nature même de notre condition nous permet de réussir imparfaitement à l’échelle locale, pourquoi le réussirions nous à l’échelle globale ? La concentration artificielle liée à l’éloignement, non moins artificiel, des centres de décisions a toujours été nuisible au bien être des populations qu’ils étaient censés administrer et servir (1). Ne craignons donc point de joindre le sentiment régional au sentiment national : ils ne sont encore pas arrivés à maturité naturelle. Afin de faire bref et peu cornélien ; qu’il soit dit de gauche ou de droite, Breton ou Lyonnais, de quelque milieu qu’il soit un Français est nationaliste ou n’est pas. Ca ouvre forcément des perspectives, non ?

Hélas ! «Dans cette nation née pour de vains tumultes» (Tite-Live à propos des Gaulois) nous nous survivons aussi dans la dissension et les déchirements. Nos puissances d’affinités sont sidérées, l’exaltation de nos énergies vaque de groupements en groupuscules, nombre d’entre nous ont apparemment abdiqué ou regagné une solitude grandiloquente et inaudible, stérile. Sans parler de ceux qui ont sacrifié leur vie économique ou sociale, voire familiale, par loyauté à un chef ou à la cause ou aux deux et au devoir que cela implique…

Persuadés que tout attachement à des valeurs données finit tôt ou tard par s’exprimer par la geste, en actions, par créer des faits !, beaucoup d’entre nous se sentent pourtant orphelins d’un mouvement dont la légitimité systémique s’avère aujourd’hui irréfragable. Parce que derrière Jean-Marie Le Pen, bon an mal an, ils s’y sont dévolus : ils ont fait le gros boulot sans «chipoter le noeud de cravate, tant le costume est bien taillé» pour employer l’expression que le regretté Serge de Beketch (2) tonitruait rituellement pour rassembler les troupes. Alors, certes, combien de divisions dans le suffrage universel ? Poser la question, c’est y répondre … à condition de la comprendre dans tous ses attendus.

N’oublions pas que c’est dans la souffrance que les peuples renaissent à la vie morale, qu’ils s’unifient, se concentrent sur eux-mêmes, entendent la voix de la terre et des morts qui les régénèrent. Souffrons-nous assez en conscience ? Cette «conscience qui accompagne les états du cerveau comme l’ombre les pas du voyageur» telle que la caractérisait magnifiquement Aldous Huxley. Serions nous devenus un peuple sans ombre ?

Soyons assurés que sans le retour à certaines vérités fondamentales ou coutumières, l’avenir s’ouvrira comme l’abîme où s’abîmeront nos descendants. Il en va de notre responsabilité qui est aussi celle de la dignité ; à ses abords, il faut combattre ou périr, car nous ne sommes pas des mécaniques, des zombies à retourner sous terre à la naissance du jour. Si nos échecs furent ceux d’une méthode, ils ne sont certainement pas celui d’un projet de société. Alors, dans quel cadre et avec quels instruments pouvons nous agir ?

Notre chance est mathématique. Suétone, Salluste, Tacite nous décrivaient déjà de façon plaisante la corruption, la prévarication et la concussion qui régnaient dans les classes dirigeantes dégénérées et truffées d’étrangers à la cité tandis que la haine fermentait dans le peuple romain. Puis ce dernier refusa soudainement de défendre le territoire pour des intérêts qui n’étaient pas les siens. Après avoir pillé le trésor, il s’allia à la garde prétorienne pour exposer une formidable collection de crucifiés le long de la voie Appia. Il est évident que chez la très large majorité de nos compatriotes l’exaspération et la colère a monté de plusieurs crans sans qu’ils en attribuent encore nommément la cause à un régime pseudo-démocratique caduque dont la religion sociale est le libéralisme mondialiste comme hier le capitalisme d’état fut celle du soviet suprême.

Le fameux sablier social étant désormais plein de richesses et à peu près vide d’hommes dans sa partie haute va bientôt se retourner au grand effroi de la nomenklatura qui tente peser de tout son poids sur ses parois glissantes dans une agitation permanente. Le clientélisme ayant ses limites, les agissements de «nos» représentants deviennent effectivement transparents malgré les efforts d’une presse aux ordres pour les occulter : c’est la perestroïka affolée du petit nombre face à l’ensemble compact de ses victimes …

Notre chance est psychologique. L’histoire nous enseigne que jamais et nulle part, une population dans sa masse n’adhéra de manière raisonnée à une doctrine clairement exposée et délibérément acceptée. Non ! celle-ci, toujours, ne fut que l’aimant ralliant un peuple las de ses difficultés et ayant perdu toute confiance en ses dirigeants à un pouvoir fort jugé capable de rétablir l’ordre et la justice ainsi que de rétablir une situation catastrophique. L’idéologie du spectacle qui pour nous autres n’est que le spectacle d’une idéologie se prend à son propre piège : la représentation permanente de castes devenant de plus en plus fermées à l’intérieur d’un pays auquel elles demandent d’être de plus en plus ouvert crée un décalage permanent avec une réalité où les richesses affluent dans les mains du petit nombre ci-dessus mentionné à côté des difficultés frôlant l’indigence de la multitude. Le choc, particulièrement détonant dans nos campagnes nourricières, splendides et miséreuses, est celui d’une humiliation dont la manifestation jusqu’à peu était jugée incompatible avec la dignité.

Ca change. «L’exclusion de tous par tous au bénéfice supposé de certains, profite surtout à d’autres», plus qu’une sensation est un constat partagé, partout répandu et qui se clame ; les coups portés au corps mou de l’immigration (3) – pour prendre l’enjeu emblématique des espérances planètariennes - visent désormais «nos» têtes dures, nos élites autoproclamées à qui elle sert ostensiblement de zone tampon. L’hérédité collective étant l’élément essentiel et durable qui donne aux événements leur continuité - pour pouvoir accueillir l’étranger, surtout «français», encore faut-il être chez soi…

Il ne faut jamais perdre de vue que, selon l’analyse du philosophe Hegel maintes fois vérifiée, avant toute action se trouve le plan, le programme ou l’idée. Les hommes ne font que se grouper autour de cette idée lorsque le développement social arrive à son niveau. Or, nous constatons que les règles dites républicaines démocratiques verrouillent toujours davantage l’accès au pouvoir par un système électif corrupteur érigé en dogme paradoxal au bénéfice des minorités et au détriment de la majorité : il semble que chacun aujourd’hui puisse au nom des droits de l’homme s’abstraire du sens commun et de la cohésion française ou européenne. Et, bien sûr, à court terme, cela peut paraître diablement séduisant ! Mais, lapalissade !, le propre du court terme est de ne pas durer s’il se perpétue…

Alors quand bien même une immense partie de la population, fatiguée, écoeurée, ressent l’absurde perversité de la situation, il est encore trop tôt pour qu’elle s’émancipe entièrement du lavage de cerveau qui malaxe les esprits et essaie de les couler dans le moule uniforme auquel elle est tenue se conformer depuis sa plus tendre enfance.

Quelques têtus indices pourtant donnent à penser que nos gouvernailleurs, ces agents de change qui s’efforcent de donner le change en siphonnant l’écume de nos thématiques (cf. encore dernièrement les mises en scènes foireuses concernant l’instrumentalisation ethnique ou religieuse, les délires génétiques, les expulsions d’étrangers en trompe-l’œil, les débats tronqués sur l’identité nationale, la déchéance de nationalité…etc.) (4) ne peuvent continuer le faire impunément en augmentant la vigueur de leurs effets de manche à défaut des résultats qu’ils ne sauraient obtenir, car contraires à leur postulat de départ. Rappelons à cet effet une définition en substance du droit commercial : le siphonage consiste à créer autour d’une société une série de filiales destinées à justifier les fautes constantes de crédibilités dont se rendent coupables les administrateurs.

S’il s’est fait une éphémère unité française en régime républicain, elle a procédé du dégoût et du mépris pour l’hyperclasse, politiciens y compris et surtout – avec les journalistes des médias dits «grands» ; ce sont les plus complices. Sachons opportunément profiter de cette aversion et préparer cet instant pour que la somme des sentiments particuliers rencontre l’opinion publique au printemps 2012 (5) ; vous l’en aurez déduit : je me place dans la perspective d’un succès de nos bataillons dans le genre médiatico-électoraliste actuellement en vigueur. Je suis en effet convaincu que sous les hideux oripeaux, ces travestissements frauduleux du suffrage universel gît une conscience qu’il est encore possible d’extraire et d’inspirer pacifiquement dans la mystique du renouveau national.

Ce succès est-il du domaine de la volonté ? Et, parmi tant de causes qui le déterminent, combien en est-il sur lesquelles nous puissions utilement agir ? La voie est étroite. Poussons un cran plus loin l’assertion truculente selon laquelle «la démocratie est le droit pour les poux de dévorer les lions» (P.-A. Cousteau) et nous voyons bien que les uns ont intérêt à maintenir l’autre au stade d’une survie qui leur profite abondamment.

La survie n’est pas un statut. C’est une lutte, dont il n’est qu’une façon de sortir : victorieux, c’est à dire pour la vie. N’oublions pas de souligner à ce propos l’étymologie du mot nation ; de nascio (nascere) en latin, naître. Et quelle plus belle vie que celle de renaître à la nation ; un ensemble social naturel qui a pour objectif premier de développer les fondement ethniques et culturels sur lesquels il repose. Et, deuzio en conséquence, de promouvoir le bien-être commun temporel ou, plus exactement, matériel (subordonné au surnaturel ou au spirituel) de ses sujets.

Pour ce faire, si la puissance publique doit s’identifier aux besoins de l’Etat, il ressort évidemment que les puissants du jour se contentent de le soumettre à leur appétit. Un appétit insatiable, aiguisé à la mesure du tranchant de leurs mots dominés par la crainte des actes susceptibles d’améliorer la table commune. Comme si, par avance, ils craignaient que tout ce dont nous pourrions jouir légitimement leur soit retranché. Pire, ils en ont la nausée panique, quoique imaginaire, mais gaffe ! Partout en Europe, davantage que des ennemis de l’intérieur, ils sont goinfres pathologiques. Suspendons le service, arrêtons de les engraisser ; ils s’entretueront.

Montrons-les tels qu’ils sont, avec pragmatisme certes, mais aussi de la délicatesse, un peu de dentelle et du style : les poux font illusion par mimétisme, semblent faire corps avec nos replis cachés, mais ne sont pas sensibles aux mêmes variations du temps. «Dès que les vents tourneront, ils s’en alleront» comme dit le chanteur. En attendant, laissons leur donner ce la de fausset qui souligne nos préoccupations - sans nous-même donner de la voix a cappella et seulement pour des effets de contraste. Pourquoi ?

Comme nous l’avons vu, le réseau de complicités financières, médiatiques, juridiques et politiques en Occident, mais aussi dans de nombreuses parties de l’Orient, est tellement développé ou resserré qu’il en est devenu culturel.

La révolution capitaliste qui a dépouillé l’action économique de tout caractère moral installe aujourd’hui, comme toute révolution, sa Terreur. Nous y sommes un peu moins sensibles que les Russes ne le furent à la Bolchevique, car elle l’exerce sous une forme d’autant plus pernicieuse qu’elle l’a investie par paliers successifs en intégrant la plupart d’éventuels contre-pouvoirs qui, faute d’identifier son centre névralgique, prennent pour une fatalité ce qui constitue bel et bien une idéologie. Il n’est pas inutile de rappeler à ce propos que le capitalisme est une abstraction basée sur l’anonymat et l’irresponsabilité qui vise à prendre le monde en viager. A ce titre, il est le contraire de la propriété traditionnelle et par voie de conséquence de toute souveraineté organique. Pour aussi frelaté et artificieux que soit son mécanisme, en un mot, virtuel, il n’en engendre pas moins, sous les mêmes vocables démocratiques dont usait le collectivisme soviétique, des effets cruellement réels ; destruction des familles, exploitation des individus, dépossession territoriale et déportation de populations… (6) Cette fois, pour le bon motif, politiquement neutre, en apparence bien sûr : l’économique !

On ne saurait évidemment prétendre supprimer les effets en laissant subsister la cause. Et c’est là où le bât blesse.

Car ces dogmes tangibles auxquels il faut croire sous peine d’excommunication, d’emprisonnement ou d’élimination, ne paraissant émaner que d’une matrice irréelle, ne naissent pourtant pas par l’opération du Saint Esprit – c’est peu de le dire ! Ils font d’ailleurs l’objet d’un époustouflant tir de barrage dès qu’ils sont un tant soit peu mis en question avec précision. Les accusations de «complotite», de «fascisme» ou de «négationnisme» (7) qui pleuvent alors, se référant au fameux point de réduction Godwin, situé de plus en plus bas dans l’échelle du terrorisme intellectuel, voire physique, mais aussi de l’arsenal pénal européen, permettent d’écarter le dissident, d’intimider ses éventuels thuriféraires et d’éluder plus ou moins radicalement toute problématique de fond. Actionnée par les émissaires transatlantiques et les sempiternelles ligues de vertu «citoyennes», la bureaucratie européenne, prend le «garde-à-vous» pour appliquer les consignes. Univoques, les appareils médiatiques, judiciaires et répressifs se mettent en branle afin de condamner incrédules et sceptiques de plus en plus âprement. Les amoureux déclarés de la vérité ou de la dignité font dans la nuance, puis se taisent. Ils se rendent parfois compte que leur amour n’était pas si fort, mais confort… Repos !

Derrière ce système affreusement simple, qui repose néanmoins sur une double articulation de l’inversion des normes – où le sacré est devenu profane et le profane sacré- il y a des groupes d’hommes en chair et en os dont la convergence des intérêts ne représente certainement pas celle des nations auxquelles ils se mêlent. Ces kleptocraties élargies à «d’honnêtes cyniques» réussissent à se perpétuer par cooptation dans le pouvoir en poursuivant la transformation du monde selon leur esprit propre ; le triomphe de leur manière de voir et d’agir coïncidant avec la ruine réelle de nos patries. Quelques Hilotes ont en effet usurpé les rôles d’éléments supérieurs -notre histoire en fourmillait pourtant- chargés de diriger et d’entraîner les masses et d’insuffler à l’ensemble des affaires un caractère élevé. A la puissance du cœur qu’il fait bon servir, ils ont substitué celle de l’argent au service de l’or, transformant un vice privé et réprouvé en règle commune pour alimenter le moteur de la domination téléologique : «l’humanité en marche» ( ?!), peut-être. En tout cas errant derrière une mafia d’autant plus malfaisante qu’elle est désormais aux abois !

Notre conception des choses, elle, se répand de façon proportionnellement inverse. Parce que toute action violente, fût-elle d’une violence larvée ou molle (cf. ci-dessus), appelle une réaction . Parce qu’elle est charnelle, enracinée et logique, de ce simple bon sens où «Toutes les saisons d’une pensée concourent à mûrir son fruit» comme écrivait Barrès à la veille du premier conflit mondial, énième guerre civile européenne. Certains m’objecteront que nous nous trouvons déjà dans l’arrière-saison et que le fruit a déjà pourri… Eh !, bien…non !, les jeunes pousses sont en place. Il suffit d’un rien pour qu’elles bourgeonnent.

Puisque telle se présente la configuration actuelle, alors quid de Bruno Gollnisch ou de Marine Le Pen pour favoriser cet épanouissement et à quelles conditions ? Sous deux aspects qu’il faut absolument simplifier pour les distinguer : l’un, interne dans le cadre d’une élection à la présidence du Front National ; l’autre, externe, pour une présentation au suffrage universel…

Suite à ce que, malheureusement, nous appelons la victoire de Jean-Marie Le Pen au premier tour des élections présidentielles le 21 avril 2002, nous nous sommes de nouveau aperçus que les pouvoirs dits démocratiques ne reculeraient devant aucune transgression, y compris de leurs propres lois, pour inhiber au second tour le vote Front National. Ils y employèrent tous leurs moyens ; ils les avaient tous. Ce fut le summum de la diabolisation. Amalgames fabriqués, incidents provoqués, barbouzeries en tous genres, manipulation mentale, gosses en tête - où se trouve le fanatisme !? Tandis que les idées nationales poursuivaient discrètement leur cheminement chez les braves gens, l’anathème collait aux basques de celui qui les portait emblématiquement…

En 2007, une tentative de séduction, par le jeunisme et le symbolisme républicain, de même qu’envers le «vote immigré» tournait au fiasco (relatif)… Elle constitua pourtant la première marche vers ce que, par facilité, j’appellerais la politique politicienne sine qua non de l’insertion dans le jeu du colin-maillard électoraliste. L’inévitable conjonction des réalités de terrain et des préoccupations de l’intelligentsia avait amené, non sans gêne et détour, à la surface des envolées de la campagne présidentielle, à gauche comme à droite, des slogans bien connus, à peine déguisés, qui auraient pu se résumer par : «travail, famille, patrie…»

Dans nos sociétés cycliquement lâches par hédonisme où le refus de l’ennemi se résout par la criminalisation de l’adversaire, la dédiabolisation consista pour l’oligarchie, dans un premier temps, à rendre certains concepts nationalistes sourdant irrésistiblement compatibles avec son propre système. Afin, dans une deuxième phase, de les travestir à son avantage pour faire armes égales avec le Front National contre lequel les digues de mauvais matériaux, aussi monstrueuses fussent-elles, ne résisteraient plus longtemps. Avec des réticences et des simagrées de ci de là, les oligarques abandonnaient le blocus frontal afin de mettre en place des leurres. Bien entendu, cette dédiabolisation ne concernait ni le diable, ni ses suppôts, mais seulement la marmite.

C’est dans ce climat d’usure idéologique, où le marché noir du patriotisme battrait bientôt son plein, que, me faisant l’écho de la plupart des Frontistes, je plaidai pour l’indissociabilité des successeurs annoncés de Jean-Marie Le Pen au lendemain des «législatives» de mai 2008.

Que les nôtres y aient eu leur carte ou non, le Front National, encore davantage qu’un mouvement, représentait la grande demeure familiale, un lieu de ralliement parfois disciplinaire, où chacun trouvait son couvert mis, y compris les parents pauvres, malgré querelles de préséance, critiques du menu ou refus de servitude assez rapidement tranchés –de manière équitable ou non, là n’est pas la question - par le maître de maison. La règle essentielle étant, grosso modo, de ne pas porter la contestation au delà des limites du domaine. Ce dernier justement fut considéré comme trop limité au regard de la brève analyse conjoncturelle que j’ai proposée ci-dessus.

Alors, la question de l’agrandissement passe-t-elle forcément par une rénovation de façade ? Les fondations sont-elle concernées ? Les bornes de marquage seront-elles bien posées, par des mains suffisamment qualifiées pour tracer les frontières sans être envahies par la broussaille ? L’indivis passe-t-il par la SCI, la société civile immobilière ? Toutes ces interrogations comparatives (qui ne sont pas raisons), un peu ingénues, forment les prémices de ce nœud gordien qui ne saurait être coupé, non seulement avant le résultat des élections au congrès de Tours en janvier 2011, mais surtout avant les «présidentielles» de 2012, à savoir, l’âme et le nombre sont-ils conciliables… ?

Le vote plébiscitaire direct ou, de façon moins connotée, le référendum d’initiative populaire pour l’élection à la présidence du Front National est une technique de bon préalable pour fixer une forme de gouvernement. Elle doit servir de modèle au niveau national. Parce qu’elle s’inscrit dans la tradition prototype des démocraties républicaines, les élites en place actuellement, ni courageuses, ni téméraires, qui sont pourtant unanimes à la condamner se gardent bien de la critiquer en public, car elles savent qu’elles signeraient ainsi leur propre désaveu. C’est donc un excellent principe de réalité qui démontre la compatibilité institutionnelle tout en n’étant pas comptable des erreurs et des crimes de l’institution. Dans ce rapport avec les forces dominantes, il s’agit de montrer patte blanche, sans la lier pour autant.

C’est bien sûr un jeu à double tranchant, qui demande beaucoup de finesse, un chien de tête doué d’un instinct sûr, des dons, du talent, quoi. Serons nous assez forts et assez subtils pour le mener à son terme ? Nous n’avons rien à perdre en tout cas.

Parlons crûment ! S’il faut supporter les déceptions, ne nous nourrissons pas de chimères. La réussite médiatique de Marine Le Pen, par le biais d’organismes qui nous avaient toujours été profondément hostiles, correspondrait-elle à une défaite doctrinale ? Doctrine, dont Bruno Gollnisch serait le champion ?

Après une période de doute, qui n’en déplaise à Montaigne n’a rien d’un «mol oreiller», due aux différentes sensibilités qui s’exprimaient à fronts renversés dans un pataquès de contradictions hargneuses risquant d’éclater le mouvement, j’en suis revenu à ma position initiale : celle de l’inéluctable complémentarité des deux candidats, telle qu’il en irait d’un drapeau et de sa hampe.

Qu’on me comprenne bien ; il ne s’agit pas ici pour moi de prendre parti ou le famas (8), mais suffisamment de recul pour éclairer le processus en cours.

On accuse Marine Le Pen d’avoir détourné pour son propre compte l’appareil du Front National (et spécialement celui du FNJ), après en avoir chassé ou dégoûté les éléments les plus radicaux(9) pour reprendre l’antienne approbatrice des magazines - à l’exposition desquels il aurait été, convenons-en !, pusillanime de renoncer (10).

Et, alors, quand bien même ! Vouloir le pouvoir, c’est plutôt de bon augure, non ? Nous ne sommes pas sur «Le chemin des Dames» ! Le propre du vrai général est de connaître l’instrument qu’il a en mains sans quoi il ne saurait attendre le moindre succès des initiatives qu’il dirige ; ce qui serait absurde. D’autre part, pourquoi lui reprocher d’esquiver avec habileté certains sujets, pour mettre l’accent sur d’autres qu’elle maîtrise davantage ; voire même d’embrayer sur certaines thématiques convenues puisque, nous l’avons signalé, la dédiabolisation est une conséquence de la propagation des idées nationales et non sa cause –avec, évidemment, des effets d’entraînement qui mêlent indubitablement l’une à l’autre. Marine Le Pen a su chevaucher ce processus qu’elle domine chaque jour avec un brio jusqu’à ce jour inouï dans notre camp. (11)

Il y a des gages à donner dans la conquête du pouvoir qu’il faut se préparer dès maintenant à retirer dans son exercice.

Encore une fois, la marge de manœuvre est étroite. Il faut qu’en bas, sous le pont, il reste des mécanos qualifiés pour activer les turbines. Il serait très malvenu de les remplacer par des transfuges manœuvriers -servant peu la manœuvre, beaucoup la manigance- sous prétexte qu’ils risquent de plaire davantage à la clientèle. Nous ne sommes pas en croisière. Ce que je veux dire par là, quitte à jouer les Machiavel en gros sabots, c’est que Marine Le Pen doit continuer, via les élections tourangelles, d’avoir les mains libres de se distancer de son équipage en fonction des oukases en vigueur, sans jamais oublier que sans lui, c’est la dérive assurée.

A cet effet et, quels que soient les résultats de la consultation de janvier 2011, il faut qu’un nouveau projet gouvernemental soit immédiatement, soigneusement, implacablement élaboré ; avec changement de constitution, refonte des organismes représentatifs et régaliens, neutralisation ou dissolution des entités incompatibles avec la cohésion nationale, élimination des cibles qui, à titre personnel ou systémique, relèvent du parasitisme ou sont inféodées aux puissances étrangères se partageant le magot France, en particulier celles qui relèvent de la spéculation, de cette chrématistique hostile à l’économie réelle, comme l’avait déjà cataloguée Aristote (12) Leur éviction de la vie publique est une priorité attendue.

Ils ne s’agira pas non plus d’expulser uniquement du territoire cinq mille petits délinquants Roms, mais les cinquante grands «Européens» qui organisent ce trafic de la substitution et de l’intégration , de l’assimilation et du déracinement. Si la réfection de la France passe par la connaissance des causes de sa décadence, désignons en également quelques assidus promoteurs ad hominem. Amnistie ou pardon dans certains cas permettront à quelques foules d’autres de faire amende honorable. Les Français avachis que nous sommes adoreront néanmoins ; pipeul et justice associés sur une même liste, voilà de quoi mettre un peu d’effervescence dans la comédie humaine et de panache dans notre Europe américanisée, africanisée, colonisée, lobotomisée !

Vu à la télé. Avant que tout cela ne se transforme en tragédie.

Sur la base du programme du Front, il faut tailler à grands coups de serpe traditionnelle un costume sur mesure à la France. Qu’elle puisse l’enfiler sans tarder en septembre 2012, après les « législatives», sous réserves de quelques retouches en cours d’essayage à l’automne. Certains juristes frémissants, même dans nos rangs, argumenteront par en dessous de ci, de là, patati et patata… : ils devront se soumettre à la volonté politique qui est la seule à pouvoir incarner notre communauté de destin (13).

Nous nous souvenons tous de l’admirable pugnacité de Jean-Marie Le Pen qui objectait, à chaque fois que ses interlocuteurs essayaient de lui mettre le nez dans le guidon d’une solution d’actualité plus ou moins dérisoire : «C’est cautère sur jambe de bois». Pour aussi conforme qu’elle fût à notre conception, cette expression n’en possédait pas moins une sorte de caractère incapacitant, invalidant, c’est le mot propre, un discours politique dont la portée est immanquablement d’obédience tangible. Je m’explique.

Le droit, dans son ensemble social, tisse une trame invisible, si ce n’est dans ses conséquences. On se figure que, même pour annuler leurs aspects les plus ouvertement assassins, il faut dérouler l’embrouillaminis d’une pelote de lois qui remonterait à la Convention ou à la Déclaration universelle des droits de l’homme de 1948 … Cette thèse est bien sûr une vue de l’esprit, basée sur le sens absolu qu’il faudrait donner à l’histoire ; que ce dont elle accouche est forcément progrès, aux dépens de la réalité des faits et des situations - rappelons que marxisme et capitalisme réduisent tous deux l’homme à ses besoins économiques et promulguent les règles censés les satisfaire, avec les résultats également mécaniques que l’on connaît…

Non !, la formulation juridique, sur laquelle repose le problème social se ramène essentiellement à une question de réforme morale. C’est pourquoi j’admire Marine Le Pen de savoir engager la réplique a minima en n’ajournant pas des solutions limitées, certes, mais pratiques. Celles-ci doivent devenir plus consistantes, plus argumentées sur le fond (14) pour préciser une montée en puissance ne devant pas s’établir uniquement sur la dénonciation des scandales successifs, aussi intenses et rapprochés soient-ils, ébranlant le régime, mais sur une proposition de remplacement structurel lorsqu’il flanchera.

Si l’économie politique est une partie de la science sociale subordonnée à la science morale, gardons bien à l’esprit que les textes de lois ne déterminent jamais strictement la politique sociale. C’est une impulsion, une conviction qui trouve son accomplissement dans les millions d’hommes transformant ces textes en une réalité qui devrait les dépasser infiniment. Or, par le retournement des liens de subordination, il n’en est rien. L’usure n’étant pas un principe ou une cause, mais la conséquence ou le résultat de la fécondité du capital…

Lorsque ce dernier se volatilise dans la planche à billets des banques apatrides qui spéculent toujours plus follement pour acquérir notre patrimoine, nous assistons à ce qu’il est convenu de nommer, à juste titre, collectivisation des pertes et privatisation des bénéfices. C’est à dire, la mise sous tutelle par un consortium d’intérêts privés, via les organismes supranationaux, telle que la subit la Grèce par Goldmann Sachs (15). D’où l’impuissance des syndicats, des acteurs sociaux, des multiples associations et des forces dites de gauche à défendre les intérêts d’une population paupérisée par strates de plus en plus épaisses, tant ils sont embourbés dans le cadre internationaliste, passéiste, d’une solidarité catégorielle mal comprise (16) . Au mieux, ils sont la danseuse du système chargée de nous enfumer; au pire, son boucher pour notre abattage. Au Front d’affirmer son rôle de syndicat corporatiste de tous les Français: la seule issue crédible est la renégociation de traités infâmes qui, formellement depuis 1968 nous ont happés, en dépit de quelques vains soubresauts, toujours plus profondément dans le cercle vicieux d’une domination étrangère impitoyable. Ceci dans tous les domaines.

«Nous sommes dans la seringue», pour employer une des formules piquantes de Jean-Marie Le Pen, également pour ces multiples raisons qui relèvent, elles, par contre de l’économie réelle (omnibus omnia - sans revenir sur les artifices dont elle est le produit) et de l’équilibre budgétaire : recettes et dépenses exprimées de façon suffisamment détaillées en fonction non seulement de nos besoins, mais surtout de nos objectifs; l’audit est implicite. La mise à nu des véritables fractions débitrices et créancières en France permettrait à des millions de Français, non seulement de consentir sciemment à l’effort inévitable qui nous attend, mais d’y participer avec vaillance, sous réserve qu’il soit justement réparti. Fin du racket. Si, dans notre concept officiel de valeur échangeable, l’économie politique, pour nous référer à la vision pérenne de Sorel, se ramène en dernière analyse «à établir des bilans commerciaux en valeurs susceptibles d’échapper aux fluctuations monétaires», nous nous apercevons bien aujourd’hui que le rétablissement du contrôle politique d’une monnaie nationale est le principal vecteur de notre souveraineté (avec notre arsenal atomique, autre sujet sur lequel nous aurions bel avantage à ne pas nous taire…) Le national engendre le social.

Il faut en effet livrer à Marine Le Pen un socle ultrasolide qui tienne à la fois du tremplin et du réservoir. Il s’agit d’y puiser et d’en propulser une vingtaine de mesures spectaculaires capables d’alimenter son crédit dans une performance qui tient tant de l’émotion que de la raison. Quitte à ce qu’elle puisse continuer d’en désapprouver certains autres aspects pour répondre aux sollicitations des innombrables relais d’un Empire qui ne trouvera in fine ses limites que dans notre capacité à nous tenir debout – momentanément l’héroïsme en position courbée, plus exigeant à pratiquer, est une règle du genre ploutocratique à laquelle il faut se soumettre. Les Jésuites d’antan en faisaient bon usage tactique sous un autre nom ; celui de la restriction mentale. Nous ne devons cependant pas faire profil trop bas, mais plutôt à mi-hauteur. Celui d’un peuple qui n’est pas complètement à genoux ; c’est ce qu’a compris instinctivement Marine Le Pen.

Merveilleuse artiste qui tient de son père, bête de scène qui a toujours le trac et n’attend que lui, elle doit se sentir libre de communiquer avec le public électoral –car il s’agit de cela pour le moment- pour passer progressivement du rôle d’égérie de la nation à son incarnation. Qu’elle reste naturelle; pourquoi faudrait-il qu’elle perde sa légèreté d’âme, rieuse et un peu gouailleuse en reflet familier du peuple français, dans le détachement des choses et de soi-même qui l’attendent obligatoirement au tournant, si … Donnons lui notre confiance : les hérétiques sont tristes, dit Chesterton, et le diable est sérieux. Que Strauss-Kahn ou Aubry y viennent (17) !

La forme du pouvoir civil n’est en soi liée à aucun régime politique. Elle doit pourtant nécessairement s’incarner dans l’autorité sociale la plus apte à servir le bien commun. Or, cette forme, qu’elle soit dite de gauche ou de droite, s’est surtout manifestée jusqu’à présent par la communauté dans l’échec – à part bien sûr une capacité symptomatique à lever contributions, impôts ou taxes pour soutenir son train de vie, pour le coup, abracadabrantesque. Je me permets d’insister de nouveau sur ce point, à l’usage notamment de certains de nos camarades: dans une campagne «démocratique», une «Présidentielle», il est nécessaire de réduire divers phénomènes complexes à leurs composantes communes.

C’est ce que l’on nomme le substrat. Substrat à délimiter par les questions-réponses d’un «quiz» scrupuleusement organisé qui nous permettront de doubler, sur la droite, l’agenda gouvernemental et, sur la gauche, celui de sa soi- et mieux-disante opposition. A savoir en matière chiffrée, incontestable, la démoralisation, le marasme épouvantable dans lesquels nous ont plongés quarante ans de gouvernements droite-gauche dans les cinq ressorts qui relevaient de leur responsabilité: a) L’ordre et la justice à l’intérieur b) La sécurité à l’extérieur c) L’aide au développement intellectuel et moral d) Le soutien aux forces productives réelles e) La santé publique et l’assistance des indigents (18).

Dans la mesure où les termes de «droite» et de «gauche» évoquent encore et envers tout un archétype sociétal, ils ne peuvent être évacués du discours politique. La formulation du «ni gauche, ni droite», émise par Jean-Marie Le Pen en avril 2007 dans son discours de Marseille, qui évite le renvoi aux extrêmes (et d’emblée, la disqualification, mis à part le judicieux «extrême centre») me semble cependant devoir être dépassé par un «au delà de la gauche et de la droite» (sous entendu «avec» nos compatriotes des deux sensibilités) plus apte à développer la dynamique enclenchée par Marine Le Pen. Et, à la grâce de Dieu, passer ainsi du vote de protestation ou d’intimidation, à celui de l’adhésion et de la solution.

Comme vous le comprenez, si ce positionnement n’est certes pas un «Pro Bruno», il constitue certainement un «Par Bruno»…

Par delà les querelles intestines qui se drapent de confessions doctrinales en soutien à l’un ou à l’autre de nos candidats, j’ai essayé d’embrasser une situation d’ensemble en fonction de notre efficacité dans une réalité - pour aussi pipée qu’elle se manifeste- dont non seulement nous ne pouvons nous abstraire, mais de plus sur laquelle nous pouvons vraisemblablement agir via Marine Le Pen et Bruno Gollnisch. La tribune que ce dernier a récemment acquise dans le rôle ingrat de faire-valoir et de repoussoir n’y est pas étrangère (19). L’enjeu ne figurant pas dans l’énoncé doctrinal, mais dans la perspective réaliste de lui ouvrir un champ d’application ou pour le moins de susciter un environnement favorable à notre action. Libre à chacun de saisir cette opportunité pour rejoindre, renforcer ou développer parallèlement les structures activistes de formation, de combat et de résistance desquelles le Front s’est officiellement désengagé depuis quelques lunes. Ce n’est pas antagoniste, mais complémentaire et, plus que jamais, nécessaire. N’empêche que la désapprobation affichée de certains de nos amis par un «Me ne frego» faussement laconique ou un «schiss druf» de désappointement m’apparaît autant inhibitoire qu’éventuellement prématurée (20) …

Pour les autres sceptiques, je mentionnerais simplement que «Bon zèbre ne se défait pas de ses rayures» (proverbe du Dahomey, royaume africain.)

Sachons donc aujourd’hui au minimum nous accorder dans une affirmation de salut public. Je veux marquer ici avec droiture la nécessité d’une conciliation entre tous ceux, quelle que soit leur position sur le plan spirituel ou matériel, qui réclament et accepteront une discipline sociale; nous sommes embarqués sur le bateau compromis de l’Europe à prendre dans l’état où nous le trouvons. Il est lamentable. Dans notre société dissociée, émiettée, atomisée, qui abonde dans le dénaturé, dans le laid et dans le nul, encore au delà de tous les voyants ou de tous les chiffres qui sont indubitablement au rouge, c’est au naufrage de notre civilisation, sans flamboiement et rougeoiement, que la lie mentale et morale de nos actuels gouverneurs nous mènerait inexorablement.




notes

Photo : l'auteur.

1 - Je me contente dans ce document politique de livrer des éléments de réflexion –en forme de rappel- en face desquels il suffit d’aligner des chiffres pour constater l’épouvantable échec et les ravages des organismes de gouvernance mondiale qui ont amorcé ce troisième millénaire par ce que je nomme un géomessianisme décomplexé .
2 - Serge de Beketch (1946-2007). Journaliste et écrivain, co-fondateur de Radio Solidarité qui deviendra Radio Courtoisie, Directeur de la rédaction de «Minute» (1990-1993), il a créé le «Libre Journal, décadaire de la résistance catholique» en 1994. Très lucide quant aux enjeux politiques de notre unité, il avait organisé une réunion de conciliation suite au Congrès du Front National -dont sortirait le MNR (Mouvement National Républicain) en 1999- entre certaines grandes plumes de notre bord , Brigneau, Ratier, Peltier, Madiran, Galic, notamment, et Jean-Marie Le Pen. Il est regrettable que le Front National fasse encore trop peu référence à la réflexion de nos intellectuels, passés et présents, au profit de ceux que l’actualité nous impose à grands bruits de tam-tam.
3 - Les grandes transhumances artificielles. Il serait en effet plus pertinent de parler de déportation de population et de leur juxtaposition ; le métissage trouve ses limites dans la communautarisation. Comme on le voit c’est le piège à double étage de ce que Pierre Hillard appelle le «glocal», de global et local : l’uniformisation de la diversité est un oxymore répugnant que la doxa «humaniste» propage par tous ses immenses moyens - Faits & Documents, entre autres publications, la lettre d’Emmanuel Ratier, depuis une quinzaine d’années, nous informe précisément sur le chaînage de ces puissances discrètes et dominantes.
4 - On en rigolerait, si nous ne devions en gémir, comme pourrait dire aujourd’hui «l’homme aux rubans verts» d’Alfred de Musset, mais voir l’actuel gouvernement qui s’est présenté par la voix d’un descendant de rabbin allogène comme « le premier composé de membres issus de la seconde génération d’immigrés » s’en prendre aux «délinquants issus de la première génération d’immigrés» pourrait être cocasse. Ceux qui ont réussi leur «hold-up» par le haut ne veulent pas qu’on les imite par le bas. Logique !
5 - «Il est facile de constater combien l'individu en foule diffère de l'individu isolé ; mais il est moins facile de découvrir les causes de cette différence.» Gustave Le Bon in Psychologie des Foules (1895) p. 20, Félix Alcan et PUF en 1976.
6 - Sans oublier la Serbie, je ne prêche que pour ma paroisse : l’Europe. Cette idéologie a cependant des conséquences génocidaires pour tous les pays qui n’acceptent pas de s’y soumettre. La paix kantienne, perpétuelle, ce statu quo mensonger de l’Empire, dont sont victimes les peuples au massacre desquels nous participons, ne saurait être si nolens volens que ça.
7 - Le sionisme, matérialisation du judaïsme politique élargi aux prosélytes de la porte, a infesté la plupart de nos secteurs d’activités. Il nous met là où les mots sont pire que les maux ; dans le mensonge : ceux qui lui sont opposés sont condamnés au silence ou à la prison (cf. en 2009, les 35.000 condamnations pour délit d’opinion en Europe au titre de la Loi Gayssot en France ou du § 130 en Allemagne qui ont leurs corollaires dans toute l’Union Européenne).
8 - FAMAS : Fusil Automatique de la Manufacture d’Armes de Saint Etienne. Industrie moribonde parmi tant d’autres. Un renversement d’alliance est incontournable pour mettre au point un colbertisme continental, rationnel , en coopération avec Russes, Chinois, Africains francophones et Iraniens, ainsi qu’avec leurs sphères d’influence, en Amérique du Sud, notamment.
9 - Etant bien entendu que pour nous, les seuls éléments extrémistes sont les malades mentaux qui ont pour nom Attali, Cohn-Bendit, Soros, Glücksmann, Lévy, Sorman, Dassault, Minc et leurs innombrables affiliés qui proclament le monde carré, l’avortement, la guerre, l’euthanasie, l’eugénisme et le métissage, sous couvert d’ONG (Organisations Non Gouvernementales) que nos impôts financent. Le fait qu’ils soient généralement juifs ne modifie en rien leur capacité de destruction, ni, bien sûr, notre volonté de clarification et de régulation.
10 - Course aux médias d’autant plus navrante que certains groupements sécessionnistes, non contents de n’apporter aucune alternative crédible, se flattent du moindre entrefilet dans les médias régionaux ! Qu’ils prennent plutôt la Thomson, du lourd, la Tommy Gun, un PM de 11.43, une encombrante comme dirait Roger Holeindre…
11 - Aristote opposait certaines parties de la chrématistique à l’économie dans le cadre d’une définition reprise en partie par Saint Thomas d’Aquin : « L’Etat le plus parfait est évidemment celui, où chaque citoyen peut grâce aux lois, pratiquer le mieux la vertu et s’assurer le plus du bonheur» (Pol., livre IV, chap. II-3). Nous sommes évidemment loin du compte, très loin.
12 - Le droit constitutionnel est un groupement qui renferme surtout des règles de Droit public, sans se limiter à ce domaine. Il peut comporter du Droit commun ou spécial qui prend sa mesure dans la volonté personnelle de ceux qui veillent à son application. Les instances en place seront trop bien éduquées pour s’y opposer ! Les lois et les mœurs sont solidaires.
13 - Le manque de profondeur dialectique est, à ce stade de la campagne, considéré comme un élément positif.
14 - Tout a fait caractéristique de la médiocrité intellectuelle de la classe dirigeante, leur étonnante propension à détruire ce qu’ils imposent (constitution européenne/mini-traité) en fonction de leur allégeance aux milieux qui les rétribuent : le secrétaire d’Etat à l’emploi (2010), un certain Wauquiez nous expliqua ad absurdum comment la France, garantie par la BCE (Banque Centrale Européenne) en empruntant à 3,25% réalisait une très bonne opération sur le dos des Grecs, très mal notés par une des trois agences en peau de lapin censées arbitrer le marché dont elles sont un très gros combustible, en prêtant à ces derniers au taux de 16%… Qui s’engrèce au passage ?
15 - Solidarité que l’on pourrait comparer à la Charité –première des vertus théologales- mal comprise de la plupart des clercs de l’Eglise catholique d’après Vatican II (1965) qui parlent de l’homme comme s’il était Dieu.
16 - Dans la configuration média-politique qui se nourrit de précédents, le danger viendra toujours du troisième homme. En l’occurrence Galouzeau de Villepin, en raison de ses mérites sur la scène onusienne et de ses démêlés picaresques, prendra la place du pauvre Bayrou pour incarner «un extrême et juste milieu» de pacotille. Il faut bien dire qu’actuellement pouvoirs et médias hésitent à combler ce vide.
17 - Encore une fois, il ne s’agit pas ici de fournir des chiffres dont l’éloquence condamnerait presque au mutisme : en France en 2005, d’après nos informations, il y a eu plus de 20 millions de crimes et délits (Livre Noir). La proportion des agressions violentes ou crimes ayant depuis augmenté de façon démentielle, plus de 17% en 5 ans.
18 - Les médias indiquent qu’il faut désormais aimer Marine Le Pen qui remplit objectivement leurs attentes «modernistes» (femme, jolie-mais-c’est-pas-important, démocrate, divorcée, mère isolée… etc.) à condition qu’elle tue son père et fasse l’économie de l’histoire. Ecoutons-les jusqu’à ce qu’ils nous écoutent. Nous ne saurions pour le moment lui reprocher d’être à la devanture de son intelligence, comme un mannequin derrière sa vitrine. La profession de la vérité n’est jamais concomitante de la dénonciation des erreurs –en démocratie.
19 - Nous ne contestons pas à nos amis le fait que le patronat catholique à la fin du XIXe siècle ou que certaines dictatures populaires aient pris, dès 1923 pour ce qui concerne l’Italie, ces mesures sociales en faveur des forces productives de leur pays que seule la pression des champs et de la rue imposera au gouvernement dit socialiste (Léon Blum) beaucoup plus tard (début 1937) en France. «Schiss druf» est une traduction dialectale –approximative- alémanique du célèbre « Me ne frego», slogan et chant de combat des Chemises vertes italiennes.
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