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Lundi, 20 Juillet 2015
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Les propositions de Hollande sur la zone euro divisent la classe politique
P.Th.
Politique
Quelle gouvernance pour l'Europe? En appelant, dans «Le Journal du dimanche», à la création d'une «avant-garde» de la zone euro, François Hollande a relancé ce débat aussi vieux que la construction européenne.


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C'est d'ailleurs un leadership des Six, «les pays fondateurs (France, Allemagne, Italie, Belgique, Luxembourg et Pays-Bas) de l'Union européenne», a précisé son Premier ministre Manuel Valls, qu'envisage le président de la République. En clair, «un gouvernement économique européen» doté d'un budget et d'un Parlement spécifique, qui pourrait à l'avenir gérer des crises semblables au brûlant dossier grec. Si la chancelière allemande n'a pas encore commenté ces propositions, celles-ci ont reçu d'ores-et-déjà reçu un accueil mitigé au sein de la classe politique française. Revue des prises de position des uns et des autres.

Le dédain des Républicains. «Très franchement, je ne pense pas qu'on ait besoin d'un parlement de plus», balaie Nicolas Sarkozy, invité par la presse à commenter les propositions de celui qui lui a succédé à l'Elysée. «On a moins besoin de discours que d'actes», tranche le président du parti Les Républicains. Lui plaide pour «rapprocher nos économies, avec un leadership franco-allemand à la tête de l'Eurogroupe (NDLR : les ministres des Finances de la zone euro)». «Cette proposition française est refusée par nos partenaires», tranche l'ancien Premier ministre, Jean-Pierre Raffarin, tandis que François Fillon juge la tribune de Hollande «d'un intérêt mineur» et faite de «considérations générales». Autant «modifier les traités et de permettre aux parlementaires des 19 pays de la zone euro de siéger en sessions spécifiques», minore l'eurodéputé Nadine Morano.

La colère du Front national. Renforcer la gouvernance européenne : la proposition a tout pour faire hurler les souverainistes, qui plaident au contraire pour moins d'Europe. Dès potron-minet, la présidente du Front national, Marine Le Pen a pris la plume pour s'élever contre ce qui serait, à ses yeux, une «négation encore plus affirmée des démocraties et des souverainetés nationales». Et accuse le chef de l'Etat de vouloir noyer le pays «dans un espace supranational». Florient Philippot, son bras droit, y voit même «une sacrée dose de haine de la France». Même virulence du côté de Nicolas Dupont-Aignan (Debout la France), qui voit derrière «le paravent d'un pseudo-parlement», la perspective d'«un coup d'Etat permanent». «Hollande, le petit assistant de Merkel, veut emprisonner les démocraties dans une zone euro supranationale», tonne-t-il.

L'ambition de la majorité. «La politique a besoin d'objectifs ambitieux, de dépassement de soi et d'idéal», commente l'entourage du chef de l'Etat. «On sait que c'est complexe, mais il faut essayer d'avancer», ajoute-t-on à l'Elysée, tout en assurant de la nécessité d«'une discussion avec l'Allemagne pour trouver un consensus». Député et porte-parole du Parti socialiste, Olivier Faure embraye : «Il faut reprendre la main, reprendre notre destin aussi et puis faire ce qu'ont fait nos prédécesseurs.»

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Le Parisien :: lien
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