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Mardi, 14 Juin 2016
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Henri Guaino à la présidentielle : et de douze chez Les Républicains !
Nicolas Gauthier
Politique
Douze candidats à l’élection interne aux Républicains, treize en comptant Nicolas Sarkozy, ce n’est plus une primaire mais une rafle, façon gendarmes contre zadistes à l’aéroport de Notre-Dames-des-Landes. Dernier de la liste, Henri Guaino, éternel contrarié et infatigable gaulliste de service dans un parti ne l’étant plus depuis longtemps.

Dans le monde du cinéma, on appelle cela de la figuration intelligente ; soit celui qui, mieux que la silhouette de base, condamnée à traverser, en silence, l’écran de gauche à droite, ouvre au moins une porte avant de la refermer, tout en lâchant une réplique d’à peine plus de trois mots ; Henri Guaino, donc.

Lequel homme, dont le seul pedigree politique a pour l’instant consisté à servir de nègre à Nicolas Sarkozy tout en faisant office de harki vaguement souverainiste de l’UMP d’avant, vient de lancer son appel du 18 juin, non pas de Londres, mais de France Inter, ce lundi dernier, interrogé, pas par Pierre Dac, mais par Léa Salamé.

On apprend ainsi qu’Henri Guaino, à l’origine opposé à ces primaires « républicaines », système pour lequel il a néanmoins voté, nécessitant l’aval de vingt parlementaires de son propre camp – ce qui n’est pas gagné –, irait, faute de ces parrainages, directement guigner les 500 signatures indispensables à un possible destin élyséen. Ce qui, à l’en croire, serait plus « facile » pour lui, ce qui a de quoi laisser rêveur quant à la bonne entente régnant au sein de l’ex-UMP.

Tout ça pourquoi, au fait ? Henri Guaino : « J’ai beaucoup réfléchi, j’ai pris mon temps. J’ai pesé le pour et le contre », ce qui vaut évidemment mieux que son contraire. Puis : « Il manque sur l’échiquier politique cette famille politique qui s’appelle le gaullisme. »

Nicolas Dupont-Aignan et Nadine Morano ont dû apprécier. Sans même évoquer le Front national néo-gaulliste en train de faire main basse sur ce créneau électoral. Car, même et surtout en comptant large, à l’échéance 2017, ça se bouscule au portillon de Colombey-les-Deux-Églises. Pas rancunier, Jacques Myard, le même jour, affirme au Figaro : « Le vent souverainiste souffle plus fort à deux ! » Et à plus de vingt, ils organisent une régate ?

Henri Guaino, une fois encore isolé dans son propre camp, n’est guère plus hardi que Philippe de Villiers, jouant sur le thème : « Voilà tout ce que je peux vous dire aujourd’hui, maintenant que je ne risque plus rien. » Mais là non, il ne dit finalement rien de transcendant, considérant que la transgression politique, que ce soit en termes d’européisme, de mondialisation ou d’immigration de masse, ne relèverait que du seul domaine privé.

Au fait, et ce, toujours pour demeurer dans le registre de la bravoure politique et de la cohérence intellectuelle, Henri Guaino a régulièrement affirmé qu’il ne voulait rien avoir affaire avec une Marine Le Pen, tout en affirmant qu’il se « verrait bien travailler avec Marion Maréchal-Le Pen… » Pas de chance : la plus « gaullo-compatible » serait plutôt la première que la seconde ; le pauvre a dû se tromper dans ses fiches…

Pourtant, s’il arrêtait une bonne fois pour toutes de jouer aux intermittents du spectacle politique, ce serait sûrement une bonne nouvelle pour tout le monde et lui éviterait de mettre ses pas dans ceux de Roselyne Bachelot, autre gaulliste « historique », qui refait désormais sa pelote sur la chaîne D8, affublée de robes brillant tel des miroirs de bordel et tenant des propos d’une telle hauteur de vue qu’à côté, Nabilla ferait presque figure d’Anna de Noailles.

Henri Guaino mérite un peu mieux, ne trouvez-vous pas ?

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