Certains dans ce pays ont-ils le droit de tout faire : pratiquer le racisme, le lynchage médiatique systématique, le harcèlement judiciaire, les menaces de mort et le passage aux actes de violences en instrumentalisant un anti-sémitisme imaginaire comme un bouclier de protection pour leurs actes de violation permanente des droits humains ici en France, en Palestine, au Moyen-Orient et en d'autres endroits où sévissent leurs services secrets et leur groupuscules terroristes, pratiquant la provocation,le massacre de masse, et les assassinats ciblés ?

C'est le genre de question qui sera posé lors de l'audience de la 10e chambre du Tribunal Correctionnel de Paris le 11 mai 2006 à 13h 30.

Nous vous demandons de venir y assister non seulement en soutien des victimes mais aussi pour témoigner concrètement que les Droits Humains sont pour tous les Humains et donc que la Justice doit être égale pour tous !

Ci- dessous un texte sur la genèse de l'affaire ; les parties civiles développeront d'autres informations, et il y aura des surprises...

UNE HISTOIRE DE BALLES ET DE MENACES DE MORT
par Ginette Hess Skandrani

L'auteur de lettres de menaces de mort qui ont visé plusieurs personnes solidaires de la lutte du peuple palestinien en 2003 sera enfin jugé.

M. Raphaël Schoemann est prévenu d'avoir, à Paris, Rosny-sous-Bois et au Raincy, entre le 26 février et le 21 juillet 2003 adressé un courrier comportant deux balles de 22 LR et la mention " la prochaine n'arrivera pas par la poste ", menacé de mort Mme Coutant-Peyre, Mme Hess-Skandrani, M.Sivan, Mme Poumier, M.Bitterlin, M.Munier, M. Lipietz, M.Sfar, Mme Chemillier-Gendreau, M.Bové, Melle Coussemant et M.WILLEM.

Raphaël Schoemann 64 ans, a avoué être l'auteur de ces courriers de menaces : " Ces intellectuels, sous couvert de critiquer l'armée israélienne, propagent des thèses négationnistes et antisémites "dit-il en revendiquant les faits.

Les enquêteurs ont trouvé un nombre important d'armes à son domicile : armes avec réducteur de son et visée laser, caisses de munitions etc.

Il a été, malgré tout cet arsenal planqué chez lui, laissé en liberté alors que des soupçons sur son appartenance à la Ligue de défense juive, organisation paramilitaire, pèsent à son encontre.

Nous sommes invités au Renvoi contradictoire devant la 10è Chambre du Tribunal Correctionnel de Paris, le 11 mai 2006 à 13 h 30 (Palais de justice, métro Cité).