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Jeudi, 22 Octobre 2015
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Marine Le Pen et le réquisitoire du procureur de Lyon
Me Frédéric Pichon
Tribune libre
Marine Le Pen et le réquisitoire du procureur de Lyon
C’est avec beaucoup d’étonnement que j’ai pris connaissance du procureur de la République de Lyon sollicitant la relaxe de Marine Le Pen dans le cadre de poursuites exercées par différentes associations de partie civile. Ces dernières reprochaient à la présidente du Front national ses propos comparant les prières de rue à l’Occupation allemande pendant la Seconde Guerre mondiale. Non pas que ces poursuites soient justifiées : mais il est effectivement rare, en la matière, de ne pas voir le ministère public requérir une condamnation en ces temps où la liberté d’expression se réduit comme peau de chagrin.

Peut-être faut-il y voir une crainte de faire de madame Le Pen une martyre de la liberté d’expression à quelques semaines des régionales et donner l’impression, dans un contexte où les voyous semblent bénéficier de la mansuétude de la justice quand ils ne s’échappent pas carrément lors d’une permission pour abattre ici ou là un policier, que le pouvoir s’acharne par tous les moyens contre les véritables opposants politiques.

Mais nul ne peut sonder les reins et les cœurs, et il est difficile de savoir ce qui a pu déterminer le procureur à requérir de la sorte. Et au-delà des interprétations subjectives, il existe bien des éléments parfaitement objectifs qui justifient une relaxe de madame Le Pen.

La première, c’est que nous sommes dans une affaire entre parties. Il n’est pas rare, en la matière, de voir le parquet se désintéresser de l’affaire lorsqu’il n’a pas l’initiative des poursuites et que celles-ci ont été engagées par des particuliers. Mais cela est cependant plus rare en matière de racisme réel ou supposé et, en général, le parquet s’associe aux poursuites des éternels ligues de vertu – LICRA, MRAP, SOS Racismev – qui prétendent dicter aux citoyens les limites admissibles de la liberté d’expression. En l’espèce, l’enjeu politique et juridique était réel et le parquet ne pouvait se permettre de se désintéresser d’une telle affaire.

Une deuxième explication plausible est que les propos visent la pratique d’une religion controversée – l’islam – qui pose objectivement de réels problèmes. Et quelques mois après le massacre de Charlie Hebdo, dont les dessinateurs ont été assassinés parce qu’ils avaient osé blasphémé le prophète Mahomet, poursuivre madame Le Pen pour des propos relatifs à des pratiques critiquables aurait paru contradictoire. Certes, les praticiens du droit de la presse savent depuis longtemps que le « deux poids deux mesures » trouve régulièrement à s’appliquer. Un ahurissant jugement de la 17e chambre correctionnelle déboutant et condamnant l’AGRIF parce qu’elle avait dénoncé le racisme anti-blanc d’Anne Lauvergeon et de la société L’Oréal en témoigne. Mais en l’espèce, lesdites prières de rue étaient pratiquées en toute illégalité : entrave à la libre circulation, discrimination à l’encontre des femmes puisque celles-ci ne peuvent circuler librement sur cet espace objectivement occupé – les motifs d’interdiction de tels rassemblements étaient nombreux.

Enfin et surtout, le ministère public a opéré une distinction entre les musulmans et des musulmans. Ces prières sont bien le fait de radicaux prosélytes. Il est donc parfaitement légitime d’exprimer une opinion contradictoire sur une telle pratique. Le fait est que la mouvance salafiste constitue, au sein de l’islam, une composante non négligeable et il doit pouvoir être possible de la critiquer sans s’exposer aux foudres des ligues de vertu.

Cette distinction, au demeurant, constitue une heureuse nouvelle pour d’autres personnalités poursuivies, et en premier lieu Aymeric Chaupradre, poursuivi également devant la 17e chambre correctionnelle le 16 janvier prochain à la diligence de la LICRA pour une vidéo publiée, pourtant, dans les dépendances du Parlement européen et faisant suite à des débats parlementaires. Dans cette vidéo, le géopolitologue, dans une brillante analyse, rappelait que la France était en guerre avec des musulmans opérant de facto une distinction entre l’islam qu’il qualifiait d’acclimaté et l’islam global. Espérons que le parquet de Paris fera application de la même jurisprudence que ses collègues lyonnais…

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