Ce qui me gêne c’est que de plus en plus de gens le pastichent parmi les commentateurs en désaccord : ça menace un auteur ; ça l’insulte, et puis ça croit alors avoir raison ! Oh, Aristote, ô Schopenhauer et ton éristique !
Non ? Les fils à papa sont trop incultes ?
Alors Wikipédia…
Il est reproché à Jean-Luc Mélenchon sa dureté avec certains journalistes. Mais, « si les médias “dominants” sont pour lui des adversaires à combattre, il sait aussi les utiliser pour faire passer son message ».
En mars 2010, il prend à partie un étudiant en journalisme de Sciences Po qui l’interrogeait sur la réouverture des maisons closes, sujet sur lequel il ne souhaitait pas répondre. Il qualifie son interlocuteur de « refoulé politique de la petite bourgeoisie » et de « tête pourrie ». La vidéo est très largement partagée et commentée, Jean-Luc Mélenchon admettant de la fatigue et finissant par déclarer : « Une certaine caste médiatique se déchaîne contre moi. J’ai commis le crime de lèse-vache sacrée. […] Je me suis fait piéger.»
En octobre 2010, un extrait du film Fin de concession de Pierre Carles diffusé sur internet le montre visionnant une interview de Xavier Mathieu, délégué CGT Continental AG à Clairoix par David Pujadas, qualifier le journaliste de « salaud » et de « larbin », lui reprochant de demander à plusieurs reprises au syndicaliste de désavouer des faits de dégradation dans la sous-préfecture de Compiègne par son syndicat, sans évoquer la violence sociale subie par ces ouvriers licenciés. Une polémique médiatique s’ensuit, au cours de laquelle Xavier Mathieu prend la défense de Jean-Luc Mélenchon.
Durant la campagne présidentielle de 2012, il traite les journalistes du Petit Journal de « fachos », ajoutant que « ce sont des animateurs et pas des journalistes qui font dans la provocation ». Cette sortie fait suite à une série de boycotts des équipes de l’émission dans les meetings du candidat156.
Selon Renaud Revel, journaliste à L’Express, Jean-Luc Mélenchon a insulté un journaliste de l’hebdomadaire par deux fois, les 23 et 26 mai 2012 en déclarant : « Qu’est-ce que vous faites encore là, sale petit espion ? Ça fait trois jours que vous m’espionnez, rentrez à Paris écrire vos saloperies dans votre journal fasciste. Fichez-moi le camp, dégagez ! » La société des journalistes de L’Express « condamne avec la plus grande fermeté » cette dernière agression verbale et explique qu’elle sera « particulièrement attentive aux déclarations de Jean-Luc Mélenchon et donnera à ses propos diffamatoires les suites judiciaires appropriées ».
Le 17 mars 2014, il insulte un journaliste qui tente de l’interroger. Bousculé par son cadreur, il s’énerve : « Abruti ! Qu’est-ce qu’il y a ? Je ne t’ai rien demandé, tu n’es pas obligé de me péter mes fleurs. » Puis il poursuit : « Quel crétin alors, poussez-moi cette vermine ! »
En mai 2014, Jean-Luc Mélenchon demande aux militants du Front de gauche de surveiller les journalistes, si possible en les filmant et plus particulièrement ceux de Libération et Le Monde.
Jean-Luc Mélenchon et ses proches s’offusquent également régulièrement du traitement par la presse de son image, précisément dans le choix des photographies illustrant les articles le concernant. Ils sont en cela soutenus par l’association Acrimed en 2013.
En novembre 2016, Jean-Luc Mélenchon s’en prend personnellement à deux journalistes du journal Le Monde qu’il accuse d’être influencés par la CIA. Le Monde condamne alors avec « la plus grande fermeté ces attaques outrancières et se réserve le droit d’attaquer en justice certaines accusations, à l’évidence diffamatoires, proférées par M. Mélenchon ».
Le 18 mars 2017, il refuse de répondre à un journaliste de l’émission C à vous de France 5, après que celui-ci lui a demandé : « Vous pensez pouvoir gagner sans Benoît Hamon ? » Jean-Luc Mélenchon interpelle alors un membre de son équipe : « Jette-moi ça dehors. » « Vous avez vu ? Vous avez vu ce sale con ? Venu me parler de quoi ? Hamon, il n’y a que ça qui les intéresse. Des hyènes. »
Les manières de Mélenchon (apparemment plus grosse fortune des candidats de la dernière élection présidentielle, cela doit être pour ça qu’il plaît tant aux fils de bourgeois en rébellion – comme toujours – contre leur milieu) furent celles de la Marine Le Pen (elle aussi en révolte contre son milieu de pacotille facho et son pauvre père Lear) au cours de sa ridicule prestation télévisuelle : on bâcle le travail, alors on insulte.
Mélenchon avait voté pour Maastricht, d’Artagnan y est mort.
Sources
– Le choc Macron – les antisystèmes sont-ils nuls ?
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- Tocqueville et la conquête française en Algérie - 15/07/2017
- Littérature et Conspiration - 13/07/2017
- La Bataille des Champs Patagoniques (12) - 08/07/2017
- La farce tranquille de Stonehenge - 08/07/2017
- Mélenchon et les bonne manières - 07/07/2017