Accueil ACTU Europe Liberté/sécurité: le grand basculement (2)

Liberté/sécurité: le grand basculement (2)

Il ne faudrait pas croire que les Français ainsi que les Européens se posent aujourd’hui la question, au quotidien, du choix entre liberté et sécurité. Il se fait simplement jour une mue dans l’état d’esprit général.

Il m’apparaît évident qu’il n’y a pas de choix exclusif, d’un point de vue rationnel, à effectuer entre liberté et sécurité puisque, l’une et l’autre, se garantissent mutuellement.

Cependant, il appert que, de plus en plus de Français, commencent à relativiser la notion de liberté, dont ils bénéficient pourtant au quotidien. Nous vivons d’ailleurs en France, ce depuis quatre décennies, dans une société libérale.

La liberté, certes, mais pourquoi ?

Nous avons certes en France la possibilité – presque – d’exprimer tout ce que nous voulons. Mais si les Français aiment à s’exprimer, ils n’en pensent pas moins qu’ils ne sont pas écoutés. A quoi bon donc la liberté d’opinion et d’expression si c’est faire face à un mur ? Cela, les Français en ont bien conscience.

Elle est très éloignée l’époque où la possibilité de choix politique via les urnes était plurielle. En 1981 par exemple, lors des élections présidentielles, il y eut quatre candidats majeurs. Chacun d’entre eux proposait un modèle de société différent. Citons les : Georges marchais (communisme), François Mitterrand (socialisme), Valéry Giscard d’Estaing (libéralisme), Jacques Chirac (gaullo-pompidolisme).

Aujourd’hui, les Français de droite se plaignent de leurs élus de droite au motif qu’ils ne sont pas de droite mais du centre. Aujourd’hui, les Français de gauche se plaignent de leurs élus de gauche au motif qu’ils ne sont pas de gauche mais du centre. Evidemment, ils ont, les uns et les autres, le choix – la liberté donc – mais il n’est plus tenu compte de leurs aspirations une fois les suffrages exprimés, comme naguère.

N’omettons pas non plus, le très fameux traité de Lisbonne, rejeté via referendum par les Français, qui fut malgré tout, adopté via le coup de force du Parlement.

Et les Français, à juste titre, de s’en plaindre…

On comprend donc les rancoeurs, chez les uns comme chez les autres.

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