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Jeudi, 11 Septembre 2008
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Le paradoxe français
Christian Bouchet
Éditorial
Le paradoxe français
Parmi les livres récemment parus, le plus dérangeant pour le politiquement correct et les bonnes consciences est sans aucun doute Un paradoxe français de Simon Epstein (Albin Michel).

Spécialiste de l'antisémitisme, Simon Epstein a constitué au fil des ans un socle informatif considérable sur les itinéraires contrastés de deux catégories de Français : ceux qui protestèrent contre le racisme et l'antisémitisme dans les années 1920 et 1930, avant de s'engager dans la Collaboration ; et ceux qui exprimèrent une hostilité ou un préjugé à l'égard des juifs, puis qui se retrouvèrent, l'heure venue, dans la Résistance. Ce livre ne retrace ni l'histoire de l'antiracisme ni celle de l'antisémitisme ; il est l'histoire du passage de l'un à l'autre.

Simon Epstein nous montre comment les principaux chefs de la Collaboration ont traversé, chacun à sa manière, une phase de dénonciation de la haine antijuive ; beaucoup étant même militants de la Ligue internationale contre l'antisémitisme (LICA ancêtre de la LICRA). Réciproquement, de nombreux résistants, et non des moindres, sont originaires d'une extrême droite nationaliste qui, dans les années 1930, fut fertile en prises de positions hostiles aux juifs. C'est ce phénomène paradoxal que Simon Epstein décrit puis analyse sur plus de six cents pages.
Il y a là de quoi surprendre même le mieux informé (1). Je ne citerai qu’un exemple : le ministre de l’Intérieur qui fit tirer sur la foule le 6 février 1934, pour « protéger la démocratie parlementaire », finit sa vie comme « maréchaliste », lecteur de Rivarol et ami de Xavier Vallat !

Ce qui surprendra aussi, c’est la révélation de l'occultation dont ces chassés-croisés, déroutants certes mais significatifs, ont été volontairement l'objet… Il fallait que la théorie des « deux France » soit respectée, il fallait que les bons restent des bons et les salauds des salauds. Mais ce faisant, ceux qui écrivent notre « histoire officielle », par leur travail révisionniste qu’Epstein décrit et dénonce, nous ont privé de notre mémoire et ne nous ont pas permis de comprendre la complexité de notre histoire, la réduisant à un combat manichéen entre le bien et le mal, ce qu’elle ne fut jamais.

L’Histoire est une arme et Epstein vient de nous fournir un bâton de dynamite, sachons l’utiliser et nous ferons exploser bien des certitudes…

notes

1 – J’ai moi-même été surpris et j’ai appris beaucoup à a lecture de ce livre…
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A Babouche 21/12/08
Shabbath goy 12/12/08
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