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Lundi, 22 Décembre 2008
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Touche pas à mon pot !
Claude Bourinet
Politique
Touche pas à mon pot !
Les luttes « fratricides » au sommet de Parti socialiste rappellent les belles heures de Chicago, où la fête des amoureux, en 1929, donnait l’occasion d’un massacre, au cours duquel les membres du gang d'Al Capone (Scarface) tuèrent sept hommes de la bande de « Bugs » Moran's. Comme le temps s’accélère en ce troisième millénaire, on n’a pas attendu trois ans après le congrès de Reims pour voir tomber l’un des chefs de ces clans politiques qui défrayent les chroniques journalistiques depuis la dernière présidentielle. Rappelons pour mémoire que c’est seulement en 1931 qu’Al Capone tomba. On trouva plus efficace en effet de le poursuivre pour fraude fiscale, ce qui lui valut onze ans de prison.

On apprend donc que Julien Dray est l’objet d’une enquête de la part du parquet de Paris, à la suite d’une dénonciation de l’organisme de surveillance des flux financiers, Tracfin,, qui évoque des détournements de fonds « commis à des fins apparemment personnelles ». Le nom de Julien Dray n’est pas nommé, mais une perquisition a eu lieu le vendredi 19 décembre à son domicile, puis dans son bureau de député de l’Essonne.
La somme détournée « au préjudice » de la FIDL (syndicat étudiant socialiste) et des Parrains (cela ne s’invente pas !) de SOS-Racisme s’élèverait à 351.027 euros.

Julien Dray n’est pas sans connaître ce type de relation avec la justice car il avait déjà été inquiété à propos d’une montre achetée en 1997 250 000 francs (plus de 38 000 euros), dont 150 000 francs en liquide, ce qui est interdit. On voit que Julien Dray a toujours été soucieux de l’heure (la bonne). Heureusement pour lui, les poursuites avaient été classées sans suite à l’époque, sans que l’on sache vraiment pour quelles raisons (sans doute étaient-elles bonnes).

Julien Dray est l’un de nos plus brillants hommes politiques des quarante dernières années. Né à Oran dans une famille juive, il a réussi une douloureuse intégration à la société métropolitaine en menant de front ses études et un engagement total en faveur de la Révolution prolétarienne. En effet, il fut un leader des grèves de 73 contre la loi Debré sur le service militaire et milita à la Ligue communiste révolutionnaire jusqu’en 2002, date à laquelle les odeurs de soupe devinrent par trop irrésistibles (il y avait alors largement la place autour de la gamelle). Avec Harlem Désir, il trouva sa niche commerciale dans le combat professionnel anti-raciste en créant SOS-Racisme, organisation qui devint le fer de lance de la gauche « morale » (1).

Julien Dray appartient donc à gauche du parti socialiste, proche du peuple, comme chacun le sait. Si l’on en doutait, rappelons ce que déclarait au Figaro ce défenseur des pauvre, le 18 juillet 2002 : « Je suis la gauche, la vraie. Je suis populaire, au sens où je vis avec le peuple, celui qui gagne 8 000 francs par mois, qui galère dans les transports en commun et qui vit dans des quartiers difficiles ». Veut-on d’autres certificats plus probants ?

Aux dernières élections présidentielles, les mauvaises langues ont insinué que notre député des misérables n’avait pas été insensible aux sirènes sarkoziennes. Sarkozy, avec qui il a la passion sioniste en partage, l’aurait bien vu au ministère de l’intérieur. Mais honni soit qui mal y pense ! Qui se défierait de la probité de notre héros ?
Peut-être les siens, au fond…

La peau de banane de viendrait-elle pas de la rue Solferino ?

notes

1 - Ah ! la tirade sublime de l’hypocrisie, à la scène 2 de l’acte V de Dom Juan, de notre immortel Molière ! Relisez-la sans modération, en changeant quelques mots ! Il n’y a presque rien à retoucher !

Photo : Julien Dray devant le mur des lamentation à Jérusalem, avec son frère qui fut un dirigeant du ... Betar !
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