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Samedi, 24 Décembre 2005
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De la première civilisation européenne
Thomas Stahler
Histoire :: Autres
De la première civilisation européenne
Après la découverte, dans l'est de l'Allemagne, de plusieurs villages et de temples, datées de 7000 environ avant notre ère, le chercheur et linguiste américain Toby Griffen prétend avoir déchiffré un texte écrit dans une écriture archaïque européenne datant de 5500 avant notre ère apparue durant la civilisation baptisée « de Vinca ».

La plus ancienne écriture humaine

Cette écriture, dont l'existence précède de plus de deux milles ans l'écriture cunéiforme des Sumériens, serait donc la plus ancienne connue à ce jour et elle serait européenne, puisque issue d'un peuple installé dans l'actuelle Serbie.

Pour Toby Griffen, le petit texte traduit évoquerait une déesse-ourse que celui-ci relie à la déesse de la chasse Artémis, dont le nom viendrait selon lui d'une racine *ar(k)t-. En vérité, si cette déesse est bien Artémis, alors elle est clairement indo-européenne, son nom venant en effet de l'indo-européen *rktos (l'ours), et ce texte ancestral évoquerait dans ce cas la déesse indo-européenne de la chasse, symbolisée par l'ours.

Ainsi, et ce n'est pas rien, si Griffen a raison, nous aurions affaire à la plus ancienne écriture humaine et elle retranscrirait une langue indo-européenne voire la langue indo-européenne mère elle-même.

Les svastikas originels

Pour notre chercheur, l'écriture servait essentiellement à un usage religieux ce qui est en effet très vraisemblable.

Parmi les caractères archaïques de l'écriture Vinca, cinq sont bien reconnaissables et désignent visiblement un système simple de comptabilité : les doigts. Quant aux autres symboles, il y a en premier lieu l'astre solaire, représenté par un rond avec des traits en émanant, version classique bien connue dans les écoles maternelles. Un pas d’espace ici ! cercle simple pourrait désigner la pleine lune car le croissant est absent. D'autres caractères pourraient représenter une hutte ou le foyer, un animal, un être humain, une maison avec un toit, un fleuve ou une rivière. Des croix archaïques apparaissent également et parmi elles un symbole bien connu des archéologues - mais aussi des politologues spécialistes du XXème siècle - le svastika ou croix gammée et ce sous deux modèles. Il s'agit d'un svastika senestrogyre parfaitement classique, ce qui indiquerait alors que ce symbole serait originellement indo-européen, comme on le pensaient, il y a quelques décennies, avant que des spécialistes ne prétendent qu'il s'agissait en fait d'un symbole d'essence asiatique et importé en Europe a posteriori. Les anciens auront eu raison des modernes.

Quelques siècles plus tard, l'écriture de Vinca s'enrichit de nouveaux « caractères ». Le svastika classique est renforcé par un svastika plus complexe qu'on retrouve en pays balte jusqu'à une époque récente, le perkonkrust. Le « six » apparaît ainsi que d'autres symboles qui pourraient indiquer une numérotation plus complexe que précédemment. On retrouve également la croix grecque, ainsi que des caractères de forme plutôt triangulaire.

Ex Occidente Lux

Rendu à son stade final, l'écriture de Vinca disposait d’un « alphabet » de plus de deux cents caractères, parmi lesquels on en reconnaît qui seront repris par l'écri/tu/re mycénienne, le linéaire B, ou par son cousin non déchiffré le linéaire A. Nous avons alors affaire à une écriture complète avec une numérotation assez élaborée et des formes graphiques complexes.

L'écriture de Vinca met en évidence l'existence de symboles religieux européens extrêmement anciens issue d'une véritable civilisation qui était probablement indo-européenne. Sa connaissance aurait été détenue selon Toby Griffen par une véritable caste de prêtres, qu'il serait tentant de rattacher aux *blaghmenês indo-européens (flamines, brahmanes).

Ainsi, contrairement à la thèse « ex oriente lux », l'Europe aurait donc été le berceau de l'écriture, et son savoir serait vraisemblablement parvenu jusqu'aux écritures linéaires, ancêtres lointains de notre graphie modernes. Et parmi les symboles les plus anciens des Européens, on retrouve, comme par hasard, le si noirci svastika.

Une nouvelle pièce du dossier

Cette première traduction, dans l’immédiat cependant juste d’une seule phrase, est une de ces découvertes qui bouleversent notre vision de l’histoire. Après la découverte de l'homme de Kennewick aux USA, qui aurait été un europoïde, après l'hypothèse audacieuse selon laquelle la première civilisation d'Amérique, celle de Clovis au Texas, aurait été fondée par des Européens étant parvenus jusqu'au Nouveau monde, après les cités ancestrales des alentours de Dresde évoquées au début de cet article, une nouvelle pièce s'ajoute au dossier.

La question que l’on est en droit de se poser est : quand est-ce qu'enfin ces vérités extraordinaires – et dérangeantes pour l’idéologie actuelle - vont parvenir jusque dans les écoles ?
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