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Mardi, 4 Septembre 2007
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Ephémérides de septembre
Robert Steuckers
Histoire :: Autres
Ephémérides de septembre
4 septembre 1922 : Mort de Georges Sorel, à l’âge de 74 ans.

7 septembre 1920 : Suite à la première guerre mondiale et au Traité de Versailles, où la Belgique neutre avait été entraînée dans une belligérance non voulue, le pays devient indirectement un satellite de la France républicaine et laïcarde. Le 7 septembre 1920, malgré les réticences belges, les accords militaires secrets franco-belges sont signés. Ils ont pour objet d’organiser une défense commune contre toute nouvelle invasion allemande. Les Belges, dans cette affaire, auraient préféré un accord belgo-britannique. Les accords militaires franco-belges rencontreront une opposition farouche, surtout dans le mouvement flamand et chez les étudiants qui y étaient affiliés (« Los van Frankrijk ! »), mais aussi dans les cercles socialistes wallons, notamment dans la région de Charleroi ; enfin, les catholiques traditionnels du Namurois et du Luxembourg voyaient d’un mauvais œil la Belgique s’aligner sur un pays qui n’avaient jamais cessé de fouler aux pieds leurs valeurs les plus chères. Les années 20 seront marquées par la contestation de ces accords, par un mouvement d’objection de conscience en Flandre (qui connaîtra ses martyrs), par des bagarres entre anciens combattants et socialistes pacifistes dans le pays de Charleroi, par l’émergence du VERDINASO avec les initiatives d’un Joris van Severen, par la montée d’une historiographie catholisante anti-française (et, par ricochet, pro-espagnole et pro-autrichienne). Dans ce contexte, il convient de signaler l’émergence du mythe bourguignon (voir la décoration du Sénat fédéral belge) et l’œuvre du Vicomte Charles Terlinden, exaltant un passé militaire systématiquement hostile à la France, exactement comme le préconisait le bréviaire du soldat belge, en usage avant 1914 et… jusqu’en 1916 ! Cette agitation permanente conduira le roi Léopold III à dénoncer ces accords et à restaurer le principe de neutralité en 1936, parachevant les démarches qui avaient été préalablement entreprises par son père, Albert I, disparu tragiquement en février 1934. Les accords militaires de 1920 ont des effets jusqu’à nos jours : la conscience nationale, ébranlée par l’invasion allemande de 1914, n’a jamais plus pu être restaurée.

9 septembre 1922 : Grande défaite européenne : les Turcs, qui viennent de vaincre les armées grecques qui avaient récupéré l’Asie Mineure, entrent dans la ville de Smyrne (devenue « Izmir »), en commettant force massacres et atrocités, allant jusqu’à crucifier l’évêque orthodoxe du lieu sur les quais du port égéen. Les Britanniques avaient décidé d’abandonner les Grecs, pour ne pas pousser les Turcs dans le camp soviétique. Les escadres de la Royal Navy, au large de Smyrne, n’interviendront pas et n’annuleront même pas le concert prévu sur l’un des bâtiments de guerre. L’orchestre jouera tandis que la ville sera livrée aux flammes et que ses habitants seront égorgés par les Turcs.

26 septembre 1946 : Le premier numéro du journal de Tintin, hebdomadaire, sort dans les kiosques belges. Quatre dessinateurs oeuvrent dans cet hebdomadaire : Hergé, bien sûr, Jacobs, Cuvelier et Laudy. Jacobs y publie les premières planches de sa fameuse aventure de Blake et Mortimer, « Le Secret de l’Espadon ». Il a fallu batailler contre toute une cohorte d’excités, haineux et profondément stupides, pour pouvoir autoriser Hergé à republier son œuvre et à la poursuivre. Le mérite de ce combat tenace revient au résistant national-royaliste Raymond Leblanc, qui souhaitait que le cataclysme de 1939-1945 n’ait pas pour effet complémentaire de ruiner les bonnes valeurs au sein de la jeunesse de notre pays. Il a réussi là un brillant combat d’arrière-garde, permettant de les conserver, presque intactes, jusqu’au seuil des années 70, où tout a commencé à partir en quenouille. Les ennemis de Hergé en 1945, ces individus écervelés et échaudés par des propagandes ineptes, lui reprochaient d’avoir publié le « Secret de la Licorne », « Le Trésor de Rackham le Rouge » et « Les Sept boules de cristal » (l’histoire fut interrompue lors de l’arrivée des troupes anglo-saxonnes) en feuilleton dans le quotidien le « Soir », qui avait été non pas réquisitionné par l’occupant allemand, mais cédé en bonne et due forme par l’héritière de la famille qui possédait le quotidien ! On a beau écarquiller les yeux, mais on ne trouve aucune allusion politique aux événements de la seconde guerre mondiale dans ces albums. Hergé fut arrêté à plusieurs reprises, chaque fois relâché et ne fut jamais traîné devant un tribunal de ces terrifiants « auditorats militaires » de l’époque, qui suscitaient, disait un ministre d’alors, une « justice de roi nègre ». Rien n’y fit : la hargne obsessionnelle de ses adversaires n’a jamais cessé de se manifester, jusqu’à nos jours, où récemment l’affaire « Tintin au Congo » a suscité quelques émois, en Angleterre d’abord, en Belgique ensuite, avec la plainte déposée par un pitre congolais auprès du Tribunal de Première Instance de Bruxelles, sans oublier l’odieux pamphlet, heureusement peu commenté et commis par un gauchiste échevelé, un certain Maxime Benoît-Jeannin (« Les guerres d’Hergé. Essai de paranoïa-critique », janvier 2007). Dans cette période peu glorieuse de l’histoire belge, entre 1944 et 1951, Hergé a cherché un moment refuge en Suisse, sur les bords du Léman, puis a montré une belle fidélité à bon nombre de proscrits, tels Robert Poulet, Raymond De Becker, Paul Jamin (alias « Jam » puis « Alidor »), Paul Werrie, Soulev S. Kaya, J. van den Branden de Reeth, etc. Et n’oubliait pas non plus, dans ses chagrins, l’exécution d’un journaliste, Victor Meulenijzer, dont le pire crime fut sans doute d’avoir publié, avant-guerre, un livre sur les coups bas des services secrets britanniques… Et se révoltait contre le sort que l’on fit à son ami Jacques Van Melkebeke, inspirateur de bon nombre d’albums. Hergé n’avait rien d’un fasciste ou d’un nazi, comme tente de le démontrer le délirant Maxime Benoît-Jeannin, mais un homme qui avait été élevé dans le vaste monde intellectuel du catholicisme belge d’entre les deux guerres, où, comme l’a dit une romaniste avisée, qui a étudié le phénomène dans toute son ampleur, « on écrivait sous le regard de Dieu », et où communiaient des idéologèmes conservateurs et sociaux-justicialistes.
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