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Dimanche, 13 Mars 2016
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Les pays arabes ne veulent plus soutenir le Liban contre Israël
Rédaction
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Tous les moyens sont bons, pour l’Arabie saoudite et ses alliés, dans sa guerre contre le Hezbollah. La haine saoudienne est telle que tout le Liban se trouve désormais banni.

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Il est vrai que vendredi, la décision prise par les ministres arabes des AE lors de la 145eme session de la Ligue Arabe tenue au Caire, était dirigée contre le Hezbollah, le classant comme organisation terroriste. Une décision, rappelons-le, qui a été repoussée par le Liban et l’Irak, alors que l’Algérie s’est contentée d’émettre ses réserves.

Or, rapporte le journal libanais al-Akhbar, la colère saoudienne s’est répercutée sur tout le Liban, en s’illustrant par le rejet de toutes les clauses qui le concernent et qui ont toujours été l’objet d’un consensus arabe.

En tête de ces clauses bannies par l’Arabie, les Emirats, le Bahreïn, le Qatar et le Koweït, celle qui affirmait "le soutien au Liban face aux agressions israéliennes".

L’Arabie a même refusé la qualification de la guerre israélienne contre le Liban de 2006 d’offensive, alors que l’un des ministres des monarchies du Golfe a imputé au Hezbollah les causes de cette guerre. Ce qui ne va pas sans rappeler une position similaire au cœur même de cette guerre, lorsque l’Arabie a qualifié la résistance d’aventurier.

Autre clause traditionnelle concernant le Liban également rejetée , celle qui dicte: « renouveler la solidarité avec le Liban et lui accorder le soutien politique et économique et à son gouvernement, afin de préserver son unité nationale, sa sécurité, sa stabilité et sa souveraineté sur la totalité de son sol. La confirmation du droit de son peuple à la libération et à la restitution des fermes de Chébaa, des hauteurs de Kfar-Chouba et la partie libanaise du village al-Ghajar , et de son droit à résister contre toute agression par les moyens légitimes ».

D’autres revendications libanaises liées indirectement au conflit contre Israël se sont vues également récusées : le soutien à l’armée libanaise, la non politisation du Tribunal spécial pour le Liban, la révélation du sort de l’imam Moussa as-Sader et d’autres revendications verbales.

« Voudriez-vous que j’informe mon gouvernement que vous êtes avec Israël contre le Liban, que vous êtes avec l’enlèvement de (l’imam Moussa) as-Sadr, que vous êtes contre l’armée libanaise », s’est offusqué le ministre libanais Gebrane Bassil, présent à la rencontre au Caire.

Bassil aura beau rappelé que toutes "les revendications libanaises font l’objet d’un consensus entre les Libanais dans le cadre de la déclaration ministérielle du cabinet libanais", que le Hezbollah "a une large représentativité et constitue une composante importante au Liban", et que les réserves du Liban sont motivées par "la non-conformité de la décision avec le traité arabe pour la lutte anti-terroriste", sa plaidoirie aura été inutile.

Il est clair de par les positions des pays arabes, qu’ils veulent jeter le Liban dans la gueule du loup, en l’occurrence, israélien. Heureusement pour lui que ses moyens de défense ne dépendent pas de leur bon vouloir.

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Le Parisien :: lien
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