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Jeudi, 17 Août 2006
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La tombola du petit Nicolas
Philippe Randa
Politique
La tombola du petit Nicolas
Entre deux coups de roquettes ou d’artillerie au Liban et d’abracadabrantesques menaces d’attentats au jus d’orange en Grande-Bretagne(1), les régularisations des familles de sans-papiers a fait peu de remous. Il faut dire qu’en France, de la mi-juin au début septembre, la France se fout à peu près de tout, si ce n’est de la météo.

À peine si quelques voix se sont élevées parmi les professionnels subventionnés de l’antiracisme pour s’opposer… à quoi, finalement ? À une grotesque tombola politicienne : sur 30 000 familles de sans-papiers candidates à la régularisation, 6 000 vont l’être… pour le moment ! Les 24 000 perdantes seront-elles expulsées ? Ce serait une première ! Il y a tout lieu de penser qu’elles bénéficieront d’une seconde chance au grattage citoyen.

Nicolas Sarkozy ne cesse de réaffirmer sa fermeté sur le sujet, assurant que les personnes déboutées avaient vocation à « retourner dans leur pays d'origine (…) Si on ne quitte pas la France, si dans un contrôle par des gendarmes ou par des policiers on est arrêté, on sera raccompagné chez soi, c'est la règle », a-t-il dit.

Un « retour au pays » sarkozyen après sa « karchérisation » des banlieues à problèmes qui n’a encore jamais eu lieu à ce jour. Au moins le Premier policier de France n’utilise-t-il plus un langage de voyou pour s’exprimer. C’est toujours cela de gagné.

Cette nouvelle fanfaronnade politique du candidat à la Fonction présidentielle rappelle fâcheusement les déclarations passées de Lionel Jospin. Celui-ci n’avait-il pas assuré que l’immigration sauvage étant interdite depuis 1973, il n’y avait donc plus de clandestins en France… dans le même temps que son gouvernement régularisait 80 000 sans-papiers dans le cadre de la circulaire Chevènement, ce qui avait entraîné la multiplication par quatre des demandes d’asile.

« On a envoyé le signal au monde entier que tout le monde pouvait venir en France », a évidemment eu raison de rappeler Nicolas Sarkozy, ajoutant : « Il ne suffit pas de rentrer en France pour avoir le droit d’être en France. Cela voudrait dire que la France est le seul pays au monde qui n’aurait pas le droit de décider de qui a le droit d’être sur son territoire ».

C’est bien dit, une fois de plus, mais la réalité est hélas, moins belle : tout ceux qui se penchent un tant soi peu sur les problèmes de l’immigration constatent qu’il est de plus en plus difficile d’obtenir légalement des visas ou des titres de séjours pour notre pays : les procédures sont sans cesse plus complexes, les embûches administratives multipliées, les retards considérables… Il est clair que tout est fait pour dégoûter les Étrangers, quels que soient leur provenance – hormis ceux de la Communauté européenne qui peuvent circuler librement à l’intérieur des frontières de l’UE – de venir goûter aux joies de notre cher hexagone.

En revanche, les entrées illégales sur notre territoire n’ont jamais été aussi nombreuses, facilitées, voire encouragées, si ce n’est incitées par de multiples associations qui n’ont d’autres buts qu’éminemment politiques, voulant créer sciemment le chaos en favorisant la communautarisation des sociétés européennes…

Ces associations n’hésitent pas à braver les lois françaises en vigueur en accueillant, hébergeant, dissimulant des personnes hors-la-loi sur notre territoire. Elles le font au vu et au su de tous, communiquant sans cesse dans les médias pour revendiquer telles ou telles de leurs actions plus illégales les uns que les autres…

Et ces associations, pour la plupart, sont même financées par l’État à travers moultes subventions dont le montant est tel qu’on pourrait finir par se demander si le but caché de leurs dirigeants ne serait pas davantage alimentaire, finalement, que politique.

Plutôt que de voter sans cesse de nouvelles lois, il serait plus judicieux de veiller à l’application de celles qui existent. Ce qui résoudrait une très grande partie du problème

notes

(1) Voir l’éditorial de Christian Bouchet « Alerte au jus d’orange » :: Lien.

© Les chroniques de Philippe Randa sont libres de reproduction à la seule condition que soit indiquée son origine, c’est-à-dire le site www.philipperanda.com.

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