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Jeudi, 25 Décembre 2014
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Deux poids, deux mesures
J.-P. Fabre Bernadac
Tribune libre
Deux poids, deux mesures
Michel Sardou a demandé à certains d’arrêter d’être cons. Plus que de l’être, il faudrait arrêter de nous prendre pour des cons. Voici quelques exemples récents de deux poids deux mesures qui renforcent ces propos.

Le maire Front national d’Hayange (Moselle), Fabien Engelmann, a été condamné, vendredi 19 décembre, par le tribunal administratif de Strasbourg à un an d’inéligibilité pour des irrégularités dans ses comptes de campagne. Jusque-là, rien à redire, toute malversation doit être sanctionnée. Plus incompréhensible est l’attendu du tribunal qui a estimé que l’intéressé avait « commis un manquement d’une particulière gravité aux règles relatives au financement des campagnes électorales », ceci pour le chiffre exorbitant de 1.575 €. Oui, vous avez bien lu : le jeune maire a omis d’intégrer à ses comptes de campagne, s’élevant à 12.000 €, cette somme pharaonique. Vu le jugement, si j’étais parlementaire, je serrerais les fesses ! Cette somme est à rapprocher de celle de M. Marcel Dassault. Lui, ce n’est pas un millier et demi d’euros qu’il a escamotés, c’est 53 millions d’euros versés en liquide au maire de Corbeil-Essonnes pour acheter des votes, dixit un comptable suisse. Soit près de 34.000 fois le montant imputé à Engelmann. Pourtant, après sa mise en examen, il aura fallu attendre plus d’un an et trois décisions du bureau du Sénat pour voir lever l’immunité parlementaire du Marcel.

Autre fait : jeudi 18 décembre, quatre-vingts associations manifestent à Calais pour faire part de leur indignation face au traitement que la France réserve aux migrants en attente d’un passage pour l’Angleterre. Tant de groupes pour 500 participants, cela nous fait une moyenne de 6,25 manifestants par association. Le président d’Emmaüs, Thierry Kuhn, lui, a l’idée du siècle : il propose au gouvernement que le Haut Commissariat aux réfugiés (HCR) vienne construire un camp à Calais. Le nombre de personnes relevant de la compétence du HCR s’élevant à 11,7 millions, 2.500 de plus ou de moins ne changent rien et puis on pourrait en importer d’autres chez les Ch’tis, vu les chiffres. Si ceux-là eurent le droit de manifester, d’autres ne l’eurent. La préfecture du Pas-de-Calais, en effet, a pris un arrêté interdisant une manifestation qui devait se tenir le même jour dans un lieu différent. Ce rassemblement visait à dénoncer les conséquences de l’afflux migratoire sur les Calaisiens. La préfecture expliqua son refus par : « Ce rassemblement ne remplit pas les conditions de sécurité. En effet, les circonstances locales particulières liées à la présence de plus de 2.000 migrants sur Calais et la concomitance de ces deux manifestations à l’occasion d’une journée consacrée aux migrants est de nature à entraîner des heurts et des dégradations. » Sans commentaires !

Enfin, les propos du polémiste Éric Zemmour sur les musulmans, publiés dans un entretien en Italie, ont déclenché une vague d’indignation. Une quarantaine de personnalités, dont Dominique Sopo, président de SOS Racisme, demandent au CSA de « faire cesser les propos de haine d’Éric Zemmour » en le privant d’antenne, ce qu’il a obtenu. SOS Racisme a aussi décidé de porter plainte contre l’auteur du Suicide français. Par contre, l’assassinat de l’étudiant Jérémy Roze à Toulouse n’a pas soulevé de tollé comparable de la part des antiracistes. Et pourtant, les deux agresseurs Hicham Ouakki (22 ans) et Driss Arab (24 ans), lourdement condamnés aux assises (perpétuité pour l’un, 20 ans pour l’autre), s’étaient attaqués à trois autres victimes, toutes avec le même profil résumé par ces mots : « On va se faire un Yankee ! », c’est-à-dire un étudiant européen (traduction prudente d’un enquêteur de la sûreté départementale). Ce genre de phrase ajouté au meurtre et aux agressions aurait dû faire réagir M. Sopo, car tombant sous le coups de la loi antiraciste. Mais que nenni, le silence fut la seule réponse. Alors deux poids deux mesures, cela suffit ! Marre d’être pris pour des cons.

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