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L’UE veut désarmer les citoyens… (suite)

Les négociations sur la révision de la Directive 91/477/CE piétinent. En début de semaine, la dernière séance de la  Commission du marché intérieur et de la protection des consommateurs (IMCO en anglais) a duré jusqu’à 3 h. du matin, mais la Commission européenne et les principaux pays engagés pour la directive (France, Angleterre, Italie, notamment) n’ont pas accepté les divers amendements qui auraient rendu le texte acceptable pour la plupart des pays européens (mais en aucun cas pour la Suisse).

Du coup, l’IMCO doit tenir une nouvelle réunion, ce lundi 12 décembre.

Mais on sent que Junker (le président de la Commission européenne, Cazeneuve, premier ministre français depuis quelques jours et quelques Britanniques font le forcing… « Discutez, amendez, on vous fera passer notre texte », car affirment-ils sans rougir, on ne « peut pas compromettre la sécurité des citoyens ».

Ce camp des « durs » accuse les commissaires de l’IMCO de s’être laissés impressionner (faut-il lire «  »acheter » ?) par le « puissant lobby des armes », qui œuvre dans l’ombre, pour assurer ses profits, au détriment du bien public. L’exécutif s’est même plaint du « ton agressif » de ses détracteurs. Il paraît même que Alain Alexis, responsable industries de défense, aéronautique et maritime à la DG concurrence, aurait été comparé à Adolf Hitler. Je trouve la comparaison déplacée… parce que Alexis, c’est pire ! Ce Monsieur est assez curieux. Quand on le cherche sur Google, on tombe sur un metteur en scène à la retraite, sur un professeur en génie civil de Nantes, sur…

Mais c’est difficile de trouver des renseignements sur le reître de la Commission européenne, chargé d’imposer les vues de ses maitres, quelles que soient les opinions des autres Européens. Avant les armes, on sait qu’il a essayé de liquider les aéroports régionaux, au profits des « hubs » européens (je ne sais pas où en est cette affaire).

Quant aux détracteurs, ce sont, entre autres:

  • Firearms United pour toute l’Europe,
  • UNPACT, l’Union nationale des propriétaires d’armes de Chasse et de Tir, pour la France,
  • Molon Labe et proTELL pour la Suisse,…
  • et bien d’autres associations de citoyens honnêtes qui ne veulent renoncer ni à leur liberté, ni à leur sécurité, quoi qu’en disent Cazeneuve et consorts.

Que va faire la Suisse ?

La Suisse, selon les accords de Schengen est obligée de reprendre le droit européen en matière d’armes. Elle bénéficie cependant d’un délai de 18 mois, avant de présenter un projet. Projet qui doit ensuite être accepté par le parlement… et qui est soumis à référendum.

Pourtant, selon le calendrier européen, une réunion doit se tenir à Bruxelles, le 30 décembre prochain, « avec la Suisse ». Impossible de savoir quel Suisse sera ce jour là à Bruxelles, impossible de savoir quel est son cahier des charges (défendre les positions suisses ou préparer le « cheval de Troie » charger de faire plier le pays ?).

Selon certaines informations non confirmées, comme on dit dans le jargon journalistique, il semble que la Commission européenne veut un résultat avant le 31 décembre (ce serait un atout pour le parti socialiste français en vue de l’élection présidentielle). Dans cette optique, il semble effectivement intéressant pour Bruxelles de connaître la position suisse. La menace de référendum a déjà été lancée. Elle est prise au sérieux. Si cela devait aboutir à une rupture de Schengen, cela pourrait être grave aussi pour le reste de l’Europe, pas très stable actuellement.

Le problème de Junker et Cie, c’est qu’ils ne comprennent pas notre pays. Si, dans 3 semaines, le sbire de Stalinova présente une Suisse soumise à Bruxelles, on le croira (nos socialos et leurs socialos partagent leurs mêmes rêves, tirés de je ne sais quelle fumerie). Et ce sera un choc – comme chaque fois – quand « nos chers amis européens » découvriront que le peuple suisse n’est pas d’accord (« Mais faites le taire ! », dirait Junker).

Dans cette cacophonie européenne, nos chances s’améliorent de jour en jour. En effet, le projet européen aurait pu être amendé jusqu’à le rendre acceptable par une majorité de politiciens suisses prêts à sacrifier la liberté du peuple au nom de leurs intérêts particuliers. Dans ces conditions (arme au domicile pour les militaires, possibilité d’avoir des fusils semi-auto, sous certaines conditions pour les tireurs, etc.),  le référendum n’était pas sûr d’aboutir. Mais si c’est le projet de base qui est adopté (et il semble bien qu’on va dans ce sens à Bruxelles), le référendum contre la Directive, même avec une sortie de Schengen à la clé, devient une probabilité réjouissante.

« And now, wait and see », disent les Anglais… « Et maintenant, on attend et on  voit ». Mais on reste attentif à ce qui se dira lundi prochain et dans 3 semaines à Bruxelles.

10 décembre 2016

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