Je me réveillai lentement avec un profond mal de bouche, j’entendais des bruits de vagues sourdes autour de moi. J’avais la sensation de revenir à la vie, mais j’avais aussi la désagréable sensation que ce retour à la vie n’était pas opportun. J’avais connu cette sensation des années en arrière à La Paz quand, sortant d’une regrettable expérience, je m’étais senti revenir à la vie sur une chambre d’hôpital en ruines. Or je m’étais agréablement senti dans le lieu en apesanteur où je me trouvais, où le monde n’était pas vraiment, où je n’étais pas vraiment moi, détaché de mon corps et de cette réalité, plus léger enfin, comme si la proximité de la mort m’aurait enfin rassuré (et il est vraisemblable qu’elle le fait). J’en avais voulu aux gens qui m’en avaient arraché alors.
Le ciel était trop gris. L’air était frais et donnait une désagréable sensation de froideur. Le lac était venté. Je me redressai complètement sur ce rocher où je m’étais évanoui. C’était le talus d’hier soir où j’avais perdu la tête, me mettant à chanter, avant d’avoir droit à ces visions. Ce devait être le talus d’hier…
Je commençais à m’affoler. Si j’avais rêvé mon roi-pêcheur et son château, sa villa-rocher plutôt, je n’avais pas rêvé ma vie, mon groupe depuis des mois ? J’étais bien là en Patagonie, seul et enlevé, ou toujours au sein de ma communauté ? Et si j’étais seul sur une roche sans vêtements ou presque, sans ressources… ? Comme notre orgueil rabattu…
Et puis j’entendis une douce musique, mais qui était jouée. Je veux dire que quelqu’un jouait cette musique, qu’elle était là mais qu’elle était jouée, et qu’elle était étrange, et que la connaissais, alors que je ne la reconnaissais pas. Elle flottait dans l’air, mais elle ne venait pas de l’air. Je coulai avers sa source.
Je descendais de la roche, péniblement je l’avoue, comme incommodé par mon expérience et mon trauma, un subit coup de vieillesse même après toutes ces épreuves. C’était une musique de Vivaldi jouée au piano. Quelques mètres encore et je gagnais un mur bien droit, coulé dans le béton, derrière un pan de roche calcaire. C’était ici. Tatiana jouant du piano dans une salle collée au pan de montagne au bord du lac. Elle n’avait pu jouer depuis des mois, et elle se régalait le nez et le regard fixé contre la partition du printemps de Vivaldi.
Je me semblai très abruti, commençais à me toucher le visage, à sentir le vin et la fatigue d’une fête qui avait trop duré, et m’avait sans doute attiré dehors, en pleine ou fin de nuit, quand j’avais dû buter sur un caillou ou une ronce et choir bêtement, comme un ivrogne.
Je vis le lac, ce froid, cette nervosité de la nature et résolus de plonger dans l’eau. Mais soudain j’étais derrière une vitre, allongé, et l’eau venait à moi, entrait en moi. Et je me réveillai.
Ecrasé par la roche et par l’eau je m’étais réveillé, accablé, moi le fils de la forêt. La bouteille de Merlot avait fait son effet. J’étais bien chez Patricio, entouré de bouteilles, dans son salon secret, tout couvert de bouquins, comme enkysté dans une autre réalité présumée humaine et totalement artificielle, faite de sable cependant. Mon expérience du matin après une soirée merveilleuse avait été froidement désastreuse. Mais elle était hautement prévisible…
Patricio entra enfin. Je me redressai ou plutôt tentai de me redresser. Affolé encore par ma cauchemardesque solitude, je ne le pouvais. Mais il se rapprocha et me tendit la main. Il alla ensuite ouvrir les portes de cette salle étrange, et l’air frais s’engouffra. Le roi-pêcheur se mit alors à me sauver psychiquement comme il l’avait fait matériellement le soir d’avant. La bibliothèque était pleine des livres de Stephen King, dont certains épisodes pourraient nous inspirer. Je me jetais sur un volume de Borges.
Fácilmente aceptamos la realidad, acaso porque intuimos que nada es real.
Je lus l’extrait à haute voix. Il le reconnut et me demanda ce que je trouvais d’irréel ici. Après tout ce n’était une belle maison bien entretenue par ses gens autour du lac.
Mais c’est justement ce qui ne me semblait pas réel : après tout, nous avions connu la troisième guerre mondiale (ou prétendue telle), les exils, l’isolement, les déplacements, les bases de repli, les débarquements soudains… Comment dans ce cas trouver encore des lieux épargnés et enchanteurs ?
Il me répondit comme à un enfant, me soulignant que sa mansion n’était pas si isolée. Le continent était grand, son cône sûr avait été sous contrôle ; ses rares populations avaient été dispersées ou concentrées (je sentis comme une pointe de reproche par rapport à notre intervention à Esquel) ; les armées mercenaires restantes ne pouvaient y pénétrer et y demeurer longtemps (les ressources y étant trop minces) ; la grâce était de s’y oublier, dans ce monde épargné. Le monde extérieur qui avait été détruit avec ses satellites de communication – saurait bien à temps se rappeler à nous.
Ravarino avait alludé à d’autres demeures. Elles étaient là, au bord du lac, ou dans quelques forêts. Certes il y en avait moins, certaines ayant été attaquées, d’autres dépeuplées, d’autres divisées, tout cela en rois ans. Dans le box du panic room on oubliait l’élément principal, qui était psychologique. Les familles se divisaient, les domestiques se rebellaient (si on n’en faisait des associés, des partenaires, des membres même d’une communauté), les enfants s’en allaient, comme ceux que j’avais rencontrés plus au sud dans cette discothèque à l’air libre, réservée à des morveux encore protégés malgré eux par leurs parents. Du coup l’Immensee apparaissait pour ce qu’il était ; une pseudo-fête réservée aux riches rejetons de ceux qui avaient pu quitter la zone dangereuse à temps.
Il était étonné de notre bonne santé, de notre discipline, de notre condition. Nous nous étions constitués en groupe de survie, et le hasard avait par bonheur réuni des gens formés et motivés. Ma longue antérieure expérience des voyages sportifs m’avait mené à penser qu’on serait un jour plus entourés de filles que de garçons. Mal élevés, techno-addictifs, souvent gras et bruyants, surtout dans ce monde latino jadis donné en (mauvais) exemple, les garçons m’avaient vite fatigué. Et je ne m’étonnais guère qu’après trois ans il en demeurât aussi peu sur place.
Tout le monde était réveillé, disert, l’air frais. On alla chercher Karen et Frantz, que j’avais moi-même oubliés. Je me demandais comment ils avaient passé leur nuit, et si leur escapade sentimentale n’aurait pas des conséquences négatives sur l’économie de notre petit groupe. Je distribuai des ordres qui furent plus ou moins reçus (je ne m’assurais même pas de leur exécution) et repris ma discussion avec mon hôte. L’atmosphère que je négligeai était au bourdonnement de ruche.
Elle achoppait sur mon grand étonnement : nous avions pu parcourir de longues distances sans être menacés ni attaqués. D’où avait pu venir cette tranquillité ? Cette tranquillité était certes liée à une sensation de tranquillité, qui avait peut-être nourri ce manque d’agressivité à notre rencontre, manque d’agressivité qui nous avait définitivement surpris ? De même ici au bord du lac je voyais cette paix confirmée. Ravarino ne cessait de sourire, ne voyant pas, ne comprenant pas même ce à quoi je pouvais je devais m’attendre. Le plus dur pour lui n’avait pas été d’affronter les événements (il avait même été bien armé pour cela, avec les parois de son palais) mais de leur survivre. J’aurais pu combattre, me dit-il (m’apprit-il) et résister dans l’hacienda. Mais j’avais préféré fuir et ne pas être, j’avais préféré fuir et devenir. Je ne pouvais plus subir mon éternel présent, je ne pouvais plus subir ma survie. C’est pourquoi j’avais préféré partir à l’aventure – mot latin qui signifiait plutôt dans ce contexte : avoir un futur. Le problème ajouta-t-il est que je n’avais pas choisi la solitude mais la compagnie pour assumer ce départ pour le futur. Le problème était que je ne m’étais jamais senti responsable de cette compagnie.
Fácilmente aceptamos la realidad, acaso porque intuimos que nada es real.
Comment aussi – à supposer que cet hôte fut conciliant – pourrais-je garder une mainmise sur ces jeunes filles (c’était bien d’elles qu’il s’agissait ?), alors que tout semblait basculer ces jours derniers ? La romance de Karen et de Frantz, le confort de ce château, l’accueil de cet hôte, le harcèlement brouillon de Tina, tout bouleversait le plan de marche, de conditionnement et de survie improvisée qui avait jusque-là était le nôtre. Et là soudainement je découvrais que la tranquillité serait l’apanage de ces lieux surprotégés (pour quoi, par qui, nous le saurions bientôt) et que les classes sociales existaient toujours, plus braves que jamais. En tant qu’aristocrate déchu (ou féodal dépossédé) je me sentais mal à mon aise. On se laisse emporter dans des discussions maladroites plus souvent qu’on ne doit, quand on perd l’habitude de parler.
Mon hôte se rendit compte de ma réticence. Je m’étais comme senti obligé de parler par ma qualité d’hébergé. Pour y couper court, et presque ironiquement, il me fit faire le tour du propriétaire. J’avais connu beaucoup de gens riches dans ma vie antérieure, et rien ne les enchante comme de vous montrer tous leurs biens, leur extension de bien. Mais que pouvait-elle valoir, cette démonstration, face à mon immense domaine ouvert et forestier ?
Il me montra ses caves et ses intérieurs, ses parois virtuelles et ses écrans bleutés. Si sûr qu’il fût, il n’avait pas manqué, mon astucieux Dédale, de dessiner une maison – une demeure d’Astérion – destinée à piéger tout envahisseur importun. Une complexe machinerie compliquait ces systèmes, et il devait lui falloir toute sa science – et aussi une robuste assistance technique, mais d’où pouvait-elle venir ? – pour maintenir cette création délicate où du reste je n’étais guère à mon aise. Mais n’était-ce pas le maintien du monde compliqué et décevant que je visitais là ? Je me prenais à regretter nos longues promenades sans but – dont le charme avéré était venu de cette absence de but justement, absence qu’on nous reprochait maintenant – dans un espace que l’on pouvait encore considérer comme vierge. Et puis brutalement, je sentis en moi comme un tellurisme ardent renaître de ces sables. Et puis brutalement je me retournai vers lui et lui demandait s’il avait été attaqué, s’il avait pu résister, et qui l’assistait. La troisième question parut l’importuner plus que les deux autres. Il me parla de gens qu’il avait fréquentés, qu’eux aussi avaient leur maison, mais que finalement, ayant pu former son personnel – son drôle de personnel – il n’avait pas besoin des équipes de maintenance que je le soupçonnais de posséder. Je reconnus que je reconnaissais moins, la journée s’écoulant l’hôte charment et presque surnaturel du soir précédent. Puis il m’expliqua que sa maison n’avait pas été attaquée, mais qu’en effet, comme je l’avais reconnu d’après ses lectures borgésiennes, il adorait les maniérismes, les cavernes, et les trompe-l’œil.
Il y eu une espèce de déjeuner lugubre et frugal, qui ne rappelait en rien les agapes du soir dernier. Tout le monde mangeait séparé et occupé à quelque urbaine occupation. Je préférai demeurer dans la bibliothèque. Une brutale averse balaya et découpa la journée. Je demeurais à lire, victime aussi d’une certaine torpeur, et comme dépossédé de ma vie depuis le matin.
Mais c’en était assez, et je regagnai l’extérieur. Je retrouvais Frantz avec qui je n’avais pu m’entretenir depuis plusieurs jours. Il s’exerçait à l’électronique avec deux filles, et il même semblait très concentré. Je retrouvais Tatiana très affairée aussi, et qui tentait d’arracher à sa manière ensorceleuse les mystères de la maison labyrinthique. Karen et Tina profitaient de ce séduisant jacuzzi, qui me semblait capable de mettre fin à notre belle épopée commune. Mais il faudrait s’en accommoder. Je me sentais déjà capable de me passer de tous (ou presque).
Etant anarque, ne respectant, par conséquent, ni loi ni mœurs, je suis obligé envers moi-même de prendre les choses par leur racine.
Et je rappelais cette phrase aussi du vieux maître d’Eumeswil :
L’anarque, au contraire, s’est approprié l’autorité; il est souverain. De ce fait, il se comporte, envers l’Etat et la société, comme une puissance neutre. Ce qui s’y passe peut lui plaire, lui déplaire, lui être indifférent.
Devenir son souverain ou le redevenir. C’était extraordinaire comme une maison compliquée avait en peu de temps altéré tout le projet. Mais c’était plus compliqué que cela : je réussi à gagner la clairière qui derrière un passage digne des Thermopyles ouvrait un passage sur une forêt envoûtant mais dense et vite pentue. C’est là que je retrouvais mes animaux, mon renard, mes chevaux, et surtout Nicholas qui tremblait de me dire quelque chose. Il semblait pressé de partir, avec ou sans personne. Il n’aimait pas l’endroit, pas le personnage, il s’était senti possédé la nuit dernière. Alors que le souvenir de mon douloureux réveil et de mon incroyable nuit me hantait, nous vîmes arriver Tina et Vilma, qui semblaient aussi hantées que Nicholas. Elles aussi voulaient fuir. Le piaffement des chevaux, les aboiements du chien qui nous avait bruyamment rejoints (et que j’avais pourtant dressé au silence) ajoutait à l’atmosphère de conspiration.
C’est même Tina qui déclencha notre opération épuration. Elle me dit que ce n’était pas le même homme. Il avait été changé ou transformé et transféré mais ce n’était pas le même homme. On l’avait remplacé et on se préparait à nous remplacer nous aussi (là peut-être que Tina se surpassait…). Je sursautai, m’accusai d’imbécile (chose fréquente depuis vingt-quatre heures) puis repris mon souffle. Tout s’expliquait entre hier soir et ce matin. Car où était passé l’être étrange et adorable du soir précédent ? Où était passé le monde englouti et bienfaisant qui nous avait accueilli ?
Fácilmente aceptamos la realidad, acaso porque intuimos que nada es real.
Si finalement nous accédons à toute forme de réalité ? Il fallait conclure, et vite ; agir, et vite. La conclusion était que cet homme, cet hôte d’aujourd’hui, n’était pas notre roi-pêcheur, à qui il ressemblait incroyablement (peut-être un frère ?) ; la deuxième est qu’il ne voulait pas que cela se sût, puisqu’il nous avait drogués, moi en particulier qui avait le plus discuté avec… l’original. L’action devait elle entreprise immédiatement et sans prévision de réaction.
Nous avions compté cinq employés visibles – parce qu’avec toutes ces cavités… Nous les arraisonnâmes rapidement et simplement, à l’exception d’un nommé Felipe qui opposa une faible résistance. Je confiais à Frantz la mission de comprendre un peu l’informatique de la mission, avec Laurana et Karen. Avec Nicholas et les autres filles, nous essayâmes de retrouver le remplaçant, ou le numéro deux de cette étrange maison. Nous finîmes par el trouver près de l’embarcadère. Il nous demanda ce que nous voulions de lui ; sa maison pour l’instant.
Où se trouvait le vrai Patricio Ravarino ? Telle était la vraie question. Répondrait-il, faudrait-il user de la force ? Il m’accusa de folie. Je décidai de l’enfermer, et nous le fîmes après nous être assurés qu’aucune issue ne donnait sur… ne donnait sur quoi d’ailleurs ?
Je réfléchissais. Je lui demandai pourquoi il protégeait son prisonnier – car je présumais qu’il était son prisonnier. Je fouillais ses affaires, trouvais qu’il s’agissait peut-être de trois frères, dénichai des preuves du réseau des villas qui entourait son étrange château, je lui demandais une confession supplémentaire. Qui était ce roi-pêcheur que j’avais vu hier soir ? Il me répondait en souriant.
Al principio, los sueños eran caóticos; poco después, fueron de naturaleza dialéctica. El forastero se soñaba en el centro de un anfiteatro circular que era…
Il finit par me dire au moins que les maisons avaient été épargnées – ces belles mansions qui enserraient le lac – es intentionnellement, comme d’autres propriétés dans la Patagonie orientale, comme certaines communautés (je l’avais compris hier soir), comme nous certainement ; en tant que groupe, nous avions été préservés… C’est pourquoi nous avions pu avancer ainsi des mois durant sans essuyer de feu nourri…
Préservés ? On nous avait préservés ? Mais qui étions-nous alors ?
Con alivio, con humillación, con terror, comprendió que él también era una apariencia, que otro estaba soñándolo.
Nous serions alors une expérience ? Je ferais alors partie d’une expérience ? Mais qui nous voyait, qui nous contrôlait ? Tout n’avait-il pas été détruit par cette guerre ? Et si cette guerre était un leurre ?
L’arte, che tutto fa, nulla si scopre…
Quel preuve avais-je qu’il n’y avait plus de monde extérieur ? Il y avait internet ici ? Ainsi face à cet homme qui jouait au fou, et qui me semblait un sosie, je paraissais moi-même comme un leurre, comme un sujet d’expérience, un rat de laboratoire à l’air libre… ce type m’avait rendu fou toute la journée.
Je fis fouiller la maison ; nous trouvâmes d’autres ouvertures vers l’intérieure, nous entrâmes dans la caverne. Il ne fallait pas oublier que nous étions au pied du fameux cerro Dédale. Il faudrait l’escalader celui-là, à moins que par un acheminement intérieur ? Mon Dieu, qu’avaient-ils fait de la Patagonie ? C’était cela, me dit Nicholas, ou la transformer en champ de cendre. Les oligarques qui avaient voulu la destruction de la population n’avaient pas voulu la destruction de la planète – ou de toute la planète. Ils avaient préservé un parc, un biotope, ici, en Nouvelle-Zélande, en Océanie, dans quelques zones arctiques peut-être (encore qu’avec la confrontation russo-occidentale…) et ils avaient poursuivi des expériences, les expériences qui les passionnaient que la post-humanité, les androïdes, le remplacement. Mais nous délirions.
Et Tina vint qui me dit que le Grand Architecte – alias mon roi-pêcheur, mon ami d’hier soir – était de hors sur sa barque, qu’il voulait me parler.
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