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Jean-Christophe Cambadélis, Premier secrétaire du PS, cherche à fonder un « nouveau parti socialiste » sur fond de décomposition politique
Samedi 14 juin, Manuel Valls a averti les « frondeurs » du PS. Selon la presse la menace de l’article 49-3 pointe à propos de la discussion sur les collectifs budgétaires.
De son côté, Jean-Christophe Cambadélis, tout en appuyant Manuel Valls, annonce un « nouveau parti socialiste ». Des Etats généraux prévus en décembre 2014 devraient amorcer un « nouveau cycle » et la fin de « la force propulsive du congrès d’Epinay » (congrès de fondation du PS en 1971 avec François Mitterrand premier secrétaire).
Cependant la crise du PS ne faiblit pas. Selon Le Parisien, il aurait perdu 25 000 adhérents en deux ans. Pour Laurent Baumel, député PS d’Indre et Loire, la déroute aux municipales est due à la « rupture entre l’opinion publique et l’exécutif ».
Dans le même temps, J.C Cambadélis estime que « les formations de gauche et les écologistes » devraient se rencontrer pour créer un « espace de confrontations sur les sujets de fond » et « bâtir des convergences minimums ». L’une des pistes étant la mise en place d’une « coopérative » face à la « fachosphère ».
D’autres responsables politiques lancent des initiatives.
Emmanuelle Cosse (EELV) souhaite des « propositions concrètes » entre PS, Modem, PCF et PG et des réformes « davantage partagées et concertées ».
Jean-Luc Mélenchon (PG) est favorable à un « front du peuple » pour « avancer vers l’écosocialisme ».
Pierre Laurent (PCF) se prononce pour la « construction d’un Front large, d’un Front du peuple » précisé par le Conseil national du PCF du 15 juin « autour d’un projet qui doit être celui du bien commun et de l’humain d’abord ».
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