Don Patricio nous fit transporter sur l’autre rive du lac Futalaufquen par Felipe. Ce dernier me semblait inquiété : quelque chose de mauvais viendra du lac Kruger, me dit-il maugréant, et mon maître (car il n’en comptait qu’un) n’y prend pas garde. Puis nous touchâmes terre.
Dans le bois patagon l’automne arrivait avec son tapis de feuillages jaunissants, pour reprendre la métaphore la plus usée du monde. Une partie des arbres gardait sa splendide couleur ombrageuse. Enid montrait ses robes à ses amies, Tina lui montrait comment lutter et lancer la navaja ou les boleadoras. Tatiana montrait l’étendue de sa science des planes et de la survie forestière. Ygrène me demandait comment nous avions survécu sans encombre, sans blessure même jusque-là. Et je répondais pendant que Nicholas se perdait dans les yeux vert-de-gris de la Betty grisonnante.
De batailles j’ai beaucoup parlé dans ce livre, et j’en ai bien sûr peu décrites. La guerre est un état de l’être en mouvement de survie. La guerre était longue, extensive, détendue. La guerre surtout nous garantissait une vie plus intense, supérieure, spiritueuse. Les gens de paix sont des morts qui s’ignorent. En réalité je savais depuis toujours que ce mode de vie de chasseur-pêcheur-cueilleur prédisposait à la paix. Dans le feu des feuillages orangés de l’automne, je m’en ouvrai à mes amies. Depuis longtemps j’avais maudit l’agriculture et c’est pour cela que j’avais aussi choisi la Patagonie avec d’autres – de rares autres – quand le reckoning day était enfin venu. L’agriculture avait amené la macrocéphalie de la civilisation, l’amoncèlement des gens, les inégalités fantastiques et même les guerres pour ces terres –et le contrôle de ceux qui les cultivent.
Forced to choose between limiting populations, or trying to increase food production, we chose the latter and ended up with starvation, warfare, and tyranny.
Le monde décrit par Hobbes – la vie short, brutal and nasty – était faux et concernait peut-être son temps qui n’avait guère varié depuis la soi-disant révolution du néolithique. Il y avait une élite confiscatoire et rien d’autre. Or la société de chasse et de pêche est égalitaire. Il y a un chef élu pour ses compétences et non imposé par sa rapacité et son goût de la prédation. Rien ne rend moins prédateur que la chasse d’ailleurs. Etant lié à la mobilité, elle se refuse d’accumuler, car tout devient impedimenta.
Thus with the advent of agriculture an elite became better off, but most people became worse off.
Surtout le train de vie forestier permettait une population réduite. C’était la victoire de Malthus sans passer par la case de la destruction du pauvre. Il y avait peu à manger, nous avions peu à manger. Nous n’en étions que mieux. J’expliquais à mes américaines de mon meilleur anglais possible que cela nécessiterait de garder une population et donc une natalité réduite.
Partly, this is because a field planted entirely in edible crops lets one feed far more mouths than a forest with scattered edible plants
Car les femmes en outre devaient porter peu d’enfants, étant moins sujettes ainsi aux douleurs et aux risques de l’enfantement. Un enfant tous les quatre ans pour ces communautés jadis libres.
Je sentis un peu tard que mon discours trop pragmatique déplaisait –ou, plus grave, avait déçu. Seule la petite Enid y avait gouté pour des raisons sans doute un peu scolaires, et parce que la compagnie de Tina et Tatiana – qui avaient décru en âge – l’enchantait de toute manière. Mais que cette reine semblait donc mécontente !
J’avais raison pourtant. J’ajoutais avec un peu de forfanterie que les mères devaient être merveilleuses, ne pouvant avoir d’enfant que tous les quatre ans environ, et les mœurs plus pacifistes. On abandonnait un arbuste ou un bois au lieu de lutter à mort pour conserver un champ (je crois que je me fis traiter de lâche au passage…).
… a mother must carry her toddler until it’s old enough to keep up with the adults.
Betty me demanda d’un ton aigre pourquoi alors pourquoi les chasseurs-cueilleurs avaient disparu de la surface de la terre. C’est que rassemblés et structurés en armées (voyez les westerns) les agriculteurs avaient facilement éliminé les petits bandes de poètes qui rusaient dans les forêts. On ajouta que les agriculteurs américains avaient aussi inventé la démocratie. Inventé ? Ils avaient aussi inventé l’esclavage alors, et l’extermination des indiens. Sans oublier pas mal de guerres.
Such bands outbred and then drove off or killed the bands that chose to remain hunter-gatherers, because a hundred malnourished farmers can still outfight one healthy hunter.
L’agriculture avait disparu, donc peut-être aussi le risque pour nous ? demanda la reine en clignant de l’œil, comme si elle supposait bon nombre de risques pour nous. Je retrouvais donc le même piège de la conversation qu’avec le frère Ravarino. On ne m’y reprendrait pas.
Je demandais où pouvait se trouver la fille recherchée, on me répondait que tel n’était sans doute pas son besoin d’être trouvée. Il ne me restait qu’à prendre congé, ayant compris comment mon roi s’était contenté de sa barque. Je laissai Nicholas à Betty (il semblait toujours ne pas avoir renoncé à séduire cette patricienne américaine), et je me contenais d’indiquer vaguement aux belettes où je me rendais maintenant. Elles semblaient moins irritées que Nicholas contre moi, attendant un ordre ou une proposition qui ne vint pas. Je m’enchantai à quitter cette plèbe féminine et cette compagnie bruissant pour retourner vers les thébaïdes ocrées de mon automne préféré.
Je voulais être seul et m’enfonçai dans la forêt, dans la direction de l’hacienda Victoria, dont le nom faisait écho à cette merveilleuse île du Lago Nahuel Huapi où j’avais jadis passé des jours émerveillés. Jamais la splendide nature extratemporelle ne m’avait à ce point élu et veillé, comme si j’avais enfin senti – et prouvé – que l’homme avait été mis dans la nature moins pour la travailler que pour la veiller – et pour la célébrer, se contentant comme tant d’êtres nobles, de lui demander une obole pour sa survie. Mais tout cela était loin maintenant. Je me rappelai mon texte de genèse :
Puis je gagnai l’ile Victoria, sise au milieu du lac gigantesque et ses forêts d’arbres Huespedes, invites par des jardiniers imprudents, arbres de tous les coins du monde, sequoias, cèdres ou araucarias. Dans cette île j’écoutai Mahler, la première symphonie, la
Cinquième. Le grand musicien était inspiré par les grands bois, et je pensais à mes annees de voyage et d’apprentissage en Mitteleuropa. Ich bin der welt abhanden gekommen… et quoi ¡ Moi aussi j’ai envie d’abandonner le monde et de revivre au milieu des bois, goûtant la waldeisamkeit, la solitude boisée de mes chers romantiques. C’est là que je retrouvai Sylvebarbe.
Mon compagnon Sylvebarbe avait aussi écrit ou prononcé cela, près de Colonia suiza :
- L’arrayan est un myrte, tu vois. Luma apiculata, son tronc est orange, il se tort de plaisir dans sa propre forêt comme un poète dans ses mots, un musicien dans ses notes. Goute le chant silencieux de ces arbres…
- Sylvebarbe…. je voudrai voir la maison de Bambi. La forêt d’arrayanes fut sauvée par un allemand, Jose Diem. Il construisit cette maison de bois qui inspira Walt Disney pour dessiner son Bambi. J’écoute Clannad et des musiques celtiques pendant que je me pénètre de cette intensité supérieure et que Sylvebarbe harangue ses bois dans une langue arborée que je ne comprends pas.
Tout cela faisait bien romantique, mais allait bientôt être démenti par les faits. Je tombais sur une petite cabane habitée s’il vous plaît, et par quelqu’un que je connaissais, le très érudit et cabaliste Dr Francisco Plantey avec qui jadis j’avais eu de longues discussions à Mar del Plata et dans la cité magique de La Plata. A l’époque déjà nous parlions de nous éloigner dans cette partie du monde (qu’irions-nous faire au Kamchatka ?). Il me reconnut, me salua chaleureusement en bon pied noir, et me conta son histoire. Il me parla avec émotion de cet endroit qu’il avait retrouvé plus protecteur que jamais, mais qu’il sentait menacé maintenant. L’homme à trop chercher de protection économique, mécanique cybernétique, détruit tout. C’et son angoisse –au moins autant que la rapacité – qui cuit le monde, et remplace sa foi. Je lui proposai de se rendre avec moi dans la maison Victoria. Il m’apprit qu’elle était devenue bien curieuse (il me confirma aussi toute l’étrange sensation ressentie avec ces doctoresses américaines, des « mangeuses d’hommes », lui semblait-il). Mais comme je connaissais ses incomparables et polyvalentes capacités intellectuelles, je lui fis jurer de m’accompagner. Et c’en fut fait une nouvelle fois de cette solitude aussi délicieuse qu’indéfiniment repoussée.
L’hacienda Victoria se trouvait encore à une dizaine de milles. Mais elle était secondée, encadrée de petits bunkers malhabilement creuses dans le sol. On y voyait aussi dans ma belle forêt de tas de chatarra, de démolitions mécaniques, de drones écrasés, de petits chars abandonnés et même d’androïdes déphasés. Je crois qu’on arrive dans la caverne de Géo Trouve-tout, murmurait le docteur d’un ton glauque. On voyait ici ou là des modèles tronqués d’androïdes pourrir à l’air libre. C’était cela qui peut-être était destiné à nous remplacer ou à nous éliminer, nous les derniers. Je me rappelai moi cette constatation lugubre d’un penseur belge renommé :
« Le suprématisme qui s’est emparé des psychologies anglo-saxonnes à partir des années 1945 est l’enfant incontestable et direct du système du technologique, une affirmation de supériorité fondée sur une sorte de puissance intrinsèque de la technologie, quelque chose qui est exsudé par le Système, qui est accouché par lui, qui impose sa loi hégémonique, avatar ultime à prétention politique du déchainement de la Matière ». Le « racisme anglo-saxon », désigné par nous comme une catégorie spécifique de la sociologie de la culture, etc., n’est qu’un brouet préparatoire… »
Au grand racisme anti-primitif de la première vague anglo-saxonne (terrible ici en Patagonie), avait en effet succédé le racisme antihumain de la dernière vague du capitalisme eschatologique, celui qui promettait les cent milliards à quelques-uns et la mort à tous les autres. Sans doute était-il là le terrible secret de la Patagonie. La terre du vide réservée à une élite qui pouvait se permettre de tolérer quelques errants comme nous – mais pour combien de temps ? Déjà j’avais senti nos limites dans la cabine du roi-pêcheur et dans la cabane de la reine Ygrène, nous jugeant importuns… mais on venait.
C’était une chose gesticulante, mi-machine mi-homme, une souche transhumaine qui prenait ici un tour loufoque. L’androïde qui avait tant fait fantasmer l’élite la plus arrogante et déjantée de l’histoire, revenait sous une forme comique, comme son modèle, après trois ans de débâcle humanoïde. Cela nous parla, cela nous accompagna, marmonnant comme dans un mauvais film. Nous gagnâmes un bureau ou ce qu’il en restait jonché de débris mécaniques et aussi humains. S’il y avait eu guère, elle avait déjà commencé. Guerre de machines contre les hommes, d’hommes contre les machines, de machines contre les machines. Fallait-il y mettre le feu ? Le machin, comme le surnommait le docteur, poursuivait son incertain monologue. Il faisait mention des huns. Des huns seraient venus sans doute, qui auraient livré bataillé à cette hacienda des machines, recyclage de tout ce que l’esprit anglo-saxon avait créé de plus noir au siècle écoulé. La bataille des champs patagoniques se rapprochait.
… le Système, qui est accouché par lui, qui impose sa loi hégémonique, avatar ultime à prétention politique du déchainement de la Matière ». Le « racisme anglo-saxon », désigné par nous comme une catégorie spécifique de la sociologie de la culture, etc., n’est qu’un brouet préparatoire…
Nous sortîmes éméchés. Le temps se faisait comme on dit étouffant, et à tout mauvais moment pouvait émerger une force inconnue et mauvaise. Puis nous entendîmes un bruit, mélange baroque de cris, de coups un peu sourds et de plaintes froides. Cela venait d’un peu plus loin, d’une espèce de cabane enfoncée dans la terre et le bois. Quelqu’un nous demandait de le libérer. Nous échangeâmes quelques mots pour nous assurer, et nous sortîmes un bon gros bonhomme sympathique et nommé Sylvain, qui nous dit s’être réfugié là et y demeurer bloqué. Informaticien de choix, il avait été employé ici pendant des années, avant de voir tout dégénérer, faute de moyens, d’électricité de personnel, de liens technologiques avec le futur et le monde ! Il confirma la lutte – la violente lutte – avec les huns, mixte de danseurs de l’Immensee, de réfugiés envoyés sur nous, des bandes qui ici ou là avaient tenté de nous assaillir, et de militaires sans mission, les plus dangereux sans doute, mais qui étais-je pour els juger ? Je n’étais rien mais j’étais dans mon droit et le droit c’était notre survie. Je commençais à regretter l’abandon des filles et de Nicholas dans l’hacienda de la reine. Sylvain me confirma que la reine était bien mariée ; et qu’elle n’avait pas de sœur.
Il n’y a rien de plus triste que ces maisons modernes ou plus rien ne fonctionne, parce que justement tout fonctionnait par les moyens moderne, électricité, cybernétique, informatique. Tout cela abandonné donnait la sensation repoussante du qlipoth de la cabale comme dit mon ami le docteur. Et en même temps on était venu polluer nos lieux les plus sacrés et repliés.
lucos ac nemora consecrant, deorumque nominibus appellant secretum illud, quod sola reverentia vident.
Mais ceux qui révèrent les bois craignent parfois les incursions. Tout ce qui m’avait amené ici, je voyais maintenant, n’était pas l’imprudence ou la naïveté, mais la volonté d’en découdre avec l’ennemi pressenti, redouté, ma descente dans le maelstrom avec cet Endkampf à livrer dans l’endroit du monde où je me sentais le plus fort.
Je ne désespérais pas non plus de la retorse maison de Klingsor (le pauvre manitou patron de Sylvain avait été emmené prisonnier par les huns). J’invitais Sylvain et le docteur à y demeurer, à lui redonner une apparence de fonctionnement qui toujours pourrait être utile. Je les invitais aussi à trouver des armes. Et comme je me demandais comment retrouver toute ma troupe (elle manquait soudainement) dont je me trouvais séparé, nous entendîmes de grands cris dans la clairière qui bordait l’étrange maison. C’était Tina et Tatiana. Elles étaient avec la jeune Enid, dont je ne savais que penser (mais sans doute était-elle moins corrompue que ses mères). Nicholas avait décidé de rester, mais il ne semblait plus en état, selon Tina, dont j’ai rappelé l’étendue de la pendaison de la langue, de trop choisir. Mais maintenant que je savais que le cœur de ces dames n’étaient pas libres, et que Betty n’était pas la sœur de la curieuse reine. La rage causée par la fugue des jeunes filles (que je ne comptais pas ramener) risquait de nous valoir une attaque. Le jeu de mots fit rire tout le monde.
Tatiana me confirma ce que disait Sylvain : une troupe de soldats ou de paramilitaires venait à notre rencontre, lancée à nos trousses peut-être par la reine, peut-être par quelqu’un de plus drôle. Nous résolûmes de déblayer la maison, et de la transformer en ce qu’elle était (l’idée fut du docteur Plantey, que cette notion avait toujours fasciné), une hostellerie pour golems. Simplement ces golems devraient bien se comporter, étant plus malins puisque définitivement humains. Je dessinais l’opération, pressé de l’arrivée des autres. Le combat crucial pouvait commencer.
Reges ex nobilitate, duces ex virtute sumunt.
Ils arrivèrent, et le lendemain encore. Au début j’eus presque peur. Ils semblaient une centaine. Mais un certain nombre partirent. Les autres entrèrent, s’assirent et visitèrent, et apprécièrent, et ne comprirent pas. J’avais fait maquiller Enid, qui risquait d’être reconnue. La fatuité humaine fit le reste : de belles androïdes à leur service. Le bon colonel (Fox était son nom) rêvait de Tina et de ses belles hôtesses, tout en demandant brutalement au semi-robot de service (moi, par conséquent) où se trouvait le professeur Cash. Je me souvins de la cachette de Sylvain, il me fut facile de l’y envoyer avec deux de ces hommes, et il fut facile à Sylvain et au docteur de les y immobiliser. Le reste fut facile. Avec quelques armes les filles se défirent des séducteurs importuns, une demi-douzaine, et j’achevai au gourdin les quatre qui traînaient lourdement dans la cuisine. Mais que faire de toute cette engeance qui prétendait enfin nous ramener la civilisation ? Dans un monde sans ressources alimentaires, il est difficile d’avoir des hôtes, alors des prisonniers… je pensais à échanger au cas où le colonel avec sa veuve improbable, si elle en voulait encore…
Je pensai rapidement au choix de Tina et de ses rebelles compagnes forestières. Si elles étaient retournées en arrière, elles eussent été prises, et nous n’aurions pas été prévenus pour notre défense. Elles avaient choisi bravement d’avancer, et je sus plus tard pourquoi.
Nous allions continuer le déguisement et la ruse, notre seule arme réelle, avec le charme de nos filles (le gourdin vient après). Nous prîmes leurs uniformes, nous les enfermâmes avec quelques cadavres de robots pour leur donner des idées ; mais leur armement sophistiqué, lourd et brinquebalant nous répugnait ; j’avais toujours répugné aux armures médiévales dont on a fait si grand cas, quand elle ne marquait qu’inefficacité au combat et une lâcheté certaine face aux coups. Il valait mieux jouer au mongol qu’au chevalier dégénéré de cette fin du moyen âge. La légèreté, l’habileté, l’efficacité seraient notre marque de chasseurs. Nous réveillerons félins de ces hauts bois, invisibles, mystérieux, cruels enfin.
Nous laissions Sylvain et le docteur derrière nous. Nous n’en avions pas fini avec cette demeure. Pour nous il fallait retourner au château du roi-pêcheur, libérer nos compagnons et nous préparer aux deux actes suivants de cette bataille des champs patagoniques. Tatiana nous chanta même en vieux slavon un hymne de sa composition. Nous marchions patagons dans ces bois versifiés.
Iam subeunt Triuiae lucos atque aurea tecta.
– La bataille des Champs Patagoniques (12 – Fin) (lien)
– La bataille des Champs Patagoniques (11) (lien)
– La bataille des Champs Patagoniques (10) (lien)
– La bataille des Champs Patagoniques (9) (lien)
– La bataille des Champs Patagoniques (8) (lien)
– La bataille des Champs Patagoniques (7) (lien)
– La bataille des Champs Patagoniques (6) (lien)
– La Bataille des Champs Patagoniques (5) (lien)
– La Bataille des Champs Patagoniques (4) (lien)
– La Bataille des Champs Patagoniques (3) (lien)
– La Bataille des Champs Patagoniques (2) (lien)
– La Bataille des Champs Patagoniques (1) (lien)
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